PETER PAN COMPLEX
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez

(m&d.)/yep, husband and wife.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Daemon Fairchild

« Daemon Fairchild »
membre Ҩ finding neverland

๑ Tes messages : 297

๑ Ses amours : techniquement parlant, il est marié - à la plus rayonnante des demoiselles, si vous voulez son avis - mais dans la pratique, c'est moins compliqué.

๑ Son emploi : fut un temps, on lui voyait aucun avenir, aujourd'hui il est l'écrivain célèbre d'un roman à succès, qui sera suivi par d'autres encore.

๑ Disponibilité pour rp : dispo, on va dire 2/2 tente ta chance (a).


(m&d.)/yep, husband and wife.   Empty
MessageSujet: (m&d.)/yep, husband and wife. (m&d.)/yep, husband and wife.   EmptyMer 13 Fév - 11:15


probably i kissed the bride
meade j. whitelaw & daemon fairchild
« reminds me of the summer time on this winter's day. »

------------❖------------❖------------

Las Vegas. La pire idée de voyage qui soit : après tout, il aurait dû le prévoir, c’était dans tous les films clichés à souhait – toutes les histoires morbides, lugubres et peu recommandables arrivaient à Vegas. Dans un casino, ou à cause de l’abus d’alcool - qui était pour la peine vraiment mauvais pour la santé. C’avait été un effort phénoménal que de traîner son sac jusqu’ici, et c’est dans un profond soupir que Daemon le laissa tomber juste devant la porte. Il était encore dans le couloir, comme un pauvre type incapable de rentrer de son propre appartement : c’était sans doute le cas, un peu, il allait devoir prendre quelques secondes pour se préparer mentalement à un tel effort. Malgré les apparences et le mot vacances accroché à ses lèvres avant son départ, son séjour à l’autre bout du pays n’avait certainement pas été de tout repos : il en rentrait avec une sévère gueule de bois – qui lui faisait porter des lunettes de soleil au beau milieu d’un couloir sans lumière – et l’esprit esquinté par les geignements incessants de la pire voix qui soit. Celle de Shae, bien évidemment : pourquoi est-ce qu’elle était venue celle-là ? Après tout, elle était bien incapable de s’amuser (bien qu’elle ait, semble-t-il, prouvé le contraire pendant ces quelques jours si loin de chez elle), alors quelle idée avait bien pu la prendre au moment d’accepter ce road trip totalement décalé ? Avec lui en plus. Certes, lui et d’autres gens, mais il avait au moins espéré qu’elle ait assez de décence d’esprit pour ne pas leur pourrir le séjour (à l’un comme à l’autre) et rester chez elle : avec son chat, sa tronche de trois pieds de long et ses habituels réflexes de râleuse de merde. Main tâtonnant plus par habitude que par instinct, Daemon colla son front contre la porte d’entrée, lâchant un nouveau souffle alors qu’il cherchait ses clés. Bordel de merde, il avait dû empaqueter ses affaires tellement vite qu’il ne se souvenait même pas d’où il avait foutu ses clés : mademoiselle s’était réveillée le matin même, visiblement incapable d’accepter les conséquences de ses actes, et la dispute avait irrémédiablement éclaté (enfin, elle avait surtout crié toute seule pendant qu’il grimaçait en avalant tout un tube d’aspirine dans l’espoir que Dieu le rende sourd) – ce qui n’avait fait qu’énerver encore plus Shae, qui avait alors crié encore plus fort, tout en balançant les quelques fringues que Daemon n’avait pas encore remises, en plein dans sa tronche. Un cercle vicieux, comme beaucoup de choses entre eux, cette tension qui finalement les avait poussés à bout : voilà qu’ils se retrouvaient mariés à présent. Marié ?! Lui ?! Avec elle ?! Et puis quoi encore ? Il n’avait certainement pas besoin qu’elle le menace pour mettre en place les procédures de divorce, il le ferait demain matin à la première heure (ou dès qu’il serait réveillé, vers quatre heures de l’après-midi, très certainement). Cette pensée – au combien désagréable – eut au moins pour effet de réveiller l’écrivain de sa léthargie, tant et si bien que dans un juron (à l’adresse de Shae, elle aurait les oreilles qui siffleraient, c’est déjà ça), il ouvrit la porte, poussant celle-ci avec son pied pour finalement retrouver son home sweet home, l’ambiance familière et tranquille de son propre appartement – là où Shae ne risquait pas de mettre les pieds (rien que par orgueil) et c’était tant mieux, ses oreilles avaient besoin de repos (de beaucoup de repos). Qu’elles n’auraient pas ce soir, puisque la première chose qui vint aux oreilles du jeune homme, fut une réplique mielleuse et romantique à souhait, qui le fit grimacer d’horreur et de dégoût : pitié, il n’avait jamais vomi à cause de l’alcool, il espérait que Meade n’allait pas le prêter à ces pratiques douteuses à cause des navets qu’elle regardait.

Il n’eut cependant pas la force de parler à haute voix, se contentant d’un sifflement agacé rien que pour lui : non, non, il n’avait pas forcément envie de s’engueuler avec sa colocataire également – bien que celle-ci soit une personne considérée comme normale (selon les critères de Daemon, ils ne s’appliquent pas à tout le monde, apparemment), qui ne se prenait pas la tête pour un oui ou pour un non. Ark, il imaginait déjà Shae prendre la mouche et faire sa tronche de… de… totalement indescriptible à la moindre remarque sur ses goûts cinématographiques (douteux également, il n’y avait pas à se poser de question là-dessus : des films de vieille fille, quoi). A la première occasion, il laissa traîner son sac – en plein milieu du passage, il le ramasserait plus tard de toute manière – ainsi que sa veste – tant pis si elle était par terre, il en avait d’autres et sûrement qu’elle était imprégnée de l’odeur de l’alcool, et puis des chandelles de cette foutue chapelle de merde (et peut-être même pire, de l’odeur de Shae elle-même) : il ne pousserait heureusement pas le vice de l’immaturité jusqu’à aller cramer celle-ci pour s’en défaire, mais quand même, il avait de toute manière perdu une bonne partie de sa légendaire motivation (et bonne humeur) aussitôt qu’il s’était réveillé aux côtés de mademoiselle Oswald. Non, pas la rousse. La brune : à la limite, même si ça aurait prêté à un face à face plutôt dérangeant et particulier, Jane aurait largement mieux fait l’affaire que sa misérable, irritante et chieuse de cousine. Bien conscient d’avoir le regard suspicieux de Meade sur lui, Daemon força un léger sourire, alors qu’il se sentait encore parfaitement incapable de se défaire de ses chères lunettes : pourtant, il avait comme l’impression que Meade avait mis l’ambiance romantique/gnangnan pour son film, avec lumière tamisée et tout ce qui allait avec. Tant pis, il était trop fatigué pour se poser plus de question. Ainsi, il rejoignit le canapé, d’un pas traînant tout autant que nonchalant, manquant de glisser sur une des pantoufles de la jeune femme : ark, il détestait les chaussons, pour sûr, il en mettait jamais et de toute manière, ça faisait vraiment trop vieille fille bien rangée – c’était ce côté de Meade (et de beaucoup de femmes) qu’il trouvait bien trop précieux et agaçant : il n’était de toute manière, content que lorsque ses histoires s’allongeaient sur quelques heures, au maximum une nuit et certainement pas plus. Preuve d’une immaturité affolante selon certains, pour lui, c’était juste un irascible désir de liberté, ou même le fait qu’aucune femme ne lui convenait vraiment. Assis sur le confort de son cher canapé, Daemon poussa un long soupir (accompagné d’un léger gémissement significatif de la looongue – plaisante – et mouvementée soirée – nuit qu’il avait eue). Il ne s’en souvenait qu’à peine mais chaque parcelle de son cerveau criait au désarroi et à la douleur. En fermant les yeux, il se passa vaguement une main dans les cheveux, toujours conscient que ses faits et gestes étaient analysés par la si silencieuse Meade. « Aucun commentaire, Whitelaw. » Finit-il par glisser, d’une voix pâteuse tout en ayant fixé son regard sur le plafond. Oh oui, il savait déjà que bien des questionnements, des remarques, des petites piques acerbes brûlaient déjà les lèvres curieuses et demandeuses de la jeune femme : mais raff, il n’avait certainement pas envie d’en parler. C’était… pas important de toute manière. Mais diablement compliqué, comme histoire.
Revenir en haut Aller en bas

(m&d.)/yep, husband and wife.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PETER PAN COMPLEX :: 
PROVINCETOWN - MASSACHUSETTS
 :: Residences
-