PETER PAN COMPLEX
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(oswin.) ★ i'm burning up a sun, bitch.

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Oswin EJ. Vance

« Oswin EJ. Vance »
Admin ∞ crochet est pourri.

๑ Tes messages : 106

๑ Ses amours : célibataire, mais les histoires de couple ont toujours été bien compliquées pour elle.

๑ Son emploi : stagiaire assistante pour un magasine de potins et autres embrouilles plutôt local.

๑ Disponibilité pour rp : 1/2, je suis ouverte, dispo, fraiche, demande quoi (a).


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MessageSujet: (oswin.) ★ i'm burning up a sun, bitch. (oswin.) ★ i'm burning up a sun, bitch. EmptyLun 4 Fév - 2:43



oswin ej vance
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✖ NOM(S): écrire ici. ✖ PRÉNOM(S): écrire ici. ✖ ÂGE: écrire ici. ✖ LIEU ET DATE DE NAISSANCE: écrire ici. ✖ METIER: écrire ici. ✖ ORIENTATION SEXUELLE: écrire ici. ✖ SITUATION CIVILE: écrire ici. ✖ QUALITÉS: écrire ici. ✖ DÉFAUTS: écrire ici. ✖ GROUPE:écrire ici. ✖ COPYRIGHT: écrire ici.

"tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi .


◮ Quel était votre rêve le plus fou lorsque vous étiez enfant?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ Quel est LE truc que vous faisiez enfant et que vous ne pouvez plus faire maintenant?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ Ça veut dire quoi être adulte exactement pour vous?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
réponse. ( développez un minimum)


✖ PSEUDO: MARY-W. fais donc pas semblant de ne pas me connaître, voyons (a) ✖ AGE: vingt ans, déjà, que la vie passe vite. ✖ COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : en cours, taaaard, on s'ennuyait tous les deux alors on a tapé un p'tit coup de discute. ✖ QU'EN PENSES-TU ?: il est plutôt sympathique, dirons-nous ; mais il n'écoute pas beaucoup en cours.✖ DEDICACES: vive les vacances.

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Oswin EJ. Vance

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๑ Ses amours : célibataire, mais les histoires de couple ont toujours été bien compliquées pour elle.

๑ Son emploi : stagiaire assistante pour un magasine de potins et autres embrouilles plutôt local.

๑ Disponibilité pour rp : 1/2, je suis ouverte, dispo, fraiche, demande quoi (a).


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MessageSujet: Re: (oswin.) ★ i'm burning up a sun, bitch. (oswin.) ★ i'm burning up a sun, bitch. EmptyLun 4 Fév - 2:43

CHAPTER ONE ▲ 1996 « Mais… c’est censé être MON solo, ça ! » Ô combien c’était prévisible, toutes les autres filles se tournèrent vers Bone, qui affichait un air scandalisé : bouche grande ouverte, yeux plissés avec fureur ; elle crispa subitement la mâchoire, alors que Georgie se détournait de la sortie des vestiaires pour revenir vers elle. « Eh bien on dirait que Mrs Hopkins pense autrement. » L’univers de la danse classique, ou le rassemblement des bêcheuses en devenir, rien qu’à voir l’allure fière avec laquelle toutes les deux s’affrontaient, yeux dans les yeux, prêtes à en venir aux mains à tout moment. Et elles n’avaient respectivement que neuf et dix ans, guère plus. L’esprit de compétition dores et déjà ancré en elles. Depuis toujours, comme un saleté d’héritage auquel elles s’étaient déjà habituées. Le calcul était vite fait, aux yeux de la petite blonde, à l’instant où elle avait compris que son unique chance de briller elle, elle plus que les autres, était à présent réduit à néant. Sa mère essayerait de cacher sa déception, avant de finalement trouver un prétexte pour ne pas assister à la représentation de danse, et son père se contenterait d’écouter l’histoire sans réellement l’entendre. Et lui achèterait une énième babiole inutile comme si ça pouvait un tant soit peu la consoler. « Georgie, on va être en retard. » Mais Georgie aimait définitivement trop voir l’assurance peu à peu s’échapper du visage de la demoiselle qui lui faisait face, et c’est dans un sourire narquois qu’elle reprit. « Alors, t’as rien à répondre à ça, hein, Bones ?! » Beaucoup trop de gens parlaient sur son passage, la trouvant trop maigre, comme s’ils se persuadaient à chaque fois que les parents de la gamine l’affamaient exprès dans le but de faire d’elle une meilleure danseuse. Oh bien entendu qu’elle avait déjà entendu quelques mots là-dessus, et ses « copines » de danse n’avaient pas hésité à en faire un petit surnom. Se renfrognant brusquement, elle laissa Georgie faire volte face, s’engager vers la sortie des vestiaires, rejoindre ses copines dans un ricanement. Du moins, pour quelques pas, jusqu’à la rattraper et lui envoyer un coup de pied magistral droit dans les jambes, qui suffit à la faire trébucher. Cheville tordue, et de bonnes semaines de rémission qui suffirent à transformer la si jolie Georgie, modèle de gloire, en gros tas engraissé par le manque d’exercice. Ironie du sort, probablement.

CHAPTER TWO ▲ 2002 « Et alors mon père n’a rien trouvé d’autre à répondre que, ‘bah puisque c’est comme ça, tant mieux’ ! Non mais t’y crois, toi, hein ?! » Il ne répondit pas. Probablement qu’il ne l’écoutait même pas. Elle soupira, relâchant les épaules, avant de poser une de ses mains sur la cuisse du jeune homme. Un geste tout ce qu’il y avait de plus amical, qui suffit pourtant à le faire réagir. Il émit un toussotement, et puis un mouvement plutôt mal à l’aise. Pour se rapprocher ou s’éloigner d’elle ? Aucune idée, et d’ailleurs elle n’en fit pas plus état que ça. « J’pense qu’il faudrait que j’arrête d’y penser, tu sais. Mon père c’est mon père et puis voilà ! Toi au moins… » Elle avait poursuivi dans un ricanement, posant ses yeux sur son interlocuteur avant de s’abstenir, retenant difficilement sa fin de phrase. Non, non, c’était franchement déplacé ; et rien qu’à voir le pincement de lèvres par lequel il répondit, elle avait mieux fait de ne pas aller plus avant dans son blabla. Mais elle ne formula pas la moindre excuse, se contentant d’un regard à demi compatissant, comme celui de tous les autres, abattant sa main sur l’épaule de son ami comme pour le consoler. Le consoler des années après et ce, pour des mots qu’elle était trop spontanée pour pouvoir retenir. Mais plus encore, elle vint se blottir contre son épaule, enserrant de ses bras fins, celui – à peine plus bâti – de son ami. Non, de son meilleur ami. Le seul vrai ami qu’elle avait, elle le savait très bien ô combien elle ne parvenait pas vraiment à ne pas faire de gaffe avec lui. Elle était, de toute manière, une gaffeuse ambulante, elle le savait très bien. Et lui tout autant. C’était probablement pour ça qu’il continuait de la supporter avec tant de facilité.

CHAPTER THREE ▲ 2006 « J’arrive pas à y croire ! Non mais quel grooooos crétin ! T’as entendu ce qu’il m’a dit hein ?! NARCISSIQUE ?! MOI ?! Mpff, il s’est pas vu franchement, avec ses airs de gros macho, et sa tronche ! Raah mais… » Elle se laissa tomber sur le canapé, soupirant de désespoir. Cette soirée était un fiasco, un vrai fiasco. Elle esquissa un geste pour venir passer la compresse contre son maquillage, s’en débarrasser mais elle se ravisa. Non, elle se souvenait bien de ce qu’elle devait faire avec. Esquissant un sourire contrit, désolé, elle releva les yeux vers Gale. Sans dire un mot, elle s’approcha de lui, venant passer la compresse sur son arcade grande ouverte. Sa joue allait être marquée d’un beau bleu d’ici quelques heures, et ses côtes devaient le faire souffrir à voir la tronche qu’il esquissa dès qu’elle eut la maladresse de les frôler avec un peu trop d’insistance. L’infirmière, c’était bien la première fois qu’elle faisait une chose pareille : mais il s’était pris une sacrée rouste. Deux types de l’équipe de football du lycée contre lui, c’était assez normal. « J’suis désolée pour tout ça. Kyle est un sacré connard. Ehm… merci, je présume. » C’était plutôt elle qui lui avait sauvé la mise, mais il avait été là. Toujours. Et peut-être que c’était plutôt pour ça qu’elle le remerciait. Sa vie à Chester arrivait à sa fin, elle le savait ; il l’ignorait encore probablement, mais tout la rendait nostalgique, affreusement nostalgique. En voyant que son arcade continuait de saigner, elle esquissa une grimace. « J’suis vraiment stupide. » Stupide et pathétique, à quoi bon vouloir sortir avec un gars populaire quand il s’avérait que c’était un vrai connard ?! Mais la main de Gale se posant sur son bras l’interrompit dans ses pensées, elle releva les yeux vers lui, cherchant un réconfort au milieu du désespoir qui la prenait. Cette soirée, ce bal de promo si spécial, elle l’avait envisagé de bien des manières, mais pas dans un fiasco pareil. « Arrête, c’est lui qui est stupide. » Elle avait comme l’impression que c’était la première fois qu’il parlait. Bien entendu, ce n’était pas le cas, depuis toutes ces années ! Mais c’était la première fois qu’elle l’écoutait vraiment, abaissait ces barrières qui construisaient son mur de sûreté. Se laissait aller à être quelqu’un d’autre. « Voilà… » Elle venait de déposer un pansement au niveau de son arcade, esquissant un sourire. Tout en laissant finalement son pouce caresser la joue valide du jeune homme, avec une certaine douceur, presque protectrice. Il l’avait été si souvent avec elle, ce soir encore. Il ne lui avait pas répondue quand elle lui avait demandé ce qu’il faisait là, au moment où il était apparu comme par magie sur ce parking, là où elle était en train de se disputer avec son rendez-vous du soir. Il avait, simplement été là. C’est comme un vague remerciement, une envie soudainement mue en geste, qu’elle vint déposer un baiser sur ses lèvres. Un baiser sans plus, fait de douceur, de tous ces mots qu’elle n’avait jamais eu l’idée de lui dire, de toutes ces attentions qu’il avait eues pour elle. De eux.

CHAPTER FOUR ▲ 2011 « Bon dieu, j’suis vraiment trop stupide ! Comment j’ai pu oublier ça hein ?! Le proprio qui vend son appart, hein ! J’vais me retrouver à la rue, désespérée, seule, j’vais perdre mon job, ce sera la fin. » Mains plaquées sur le visage, elle poussa le vice jusqu’à laisser tomber sa tête, front contre la table, tant le désespoir l’accablait. La vie à Chicago était bien plus difficile qu’elle ne le voulait croire, et ses parents n’aidaient en rien, avec leur blabla sur le sens des responsabilités. Trop souvent, elle se disait qu’elle aurait mieux fait de rester à Chester, que sa vie serait bien moins pourrie si du jour au lendemain, elle n’avait pas suivi toutes ses stupides ambitions pour en arriver là. Au trente-sixième dessous. « Arrête, je connais un gars, au boulot. Il m’a parlé d’une histoire de colocation, je peux toujours prendre ses coordonnés. » Tout autant qu’elle avait conscience que c’était bien trop souvent ses amis qui lui sauvaient la mise, elle releva brusquement la tête, attrapant les mains de son amie pour manifester tout l’entrain qui la possédait subitement. « Tu ferais ça ?! Ce serait juste parfaiiiit ! T’es la meilleure, tu le sais ça hein ?! Tu m’sauves la vie ! Mais là, j’dois y aller, tu sais… des trucs de patrons. » Elle leva les yeux au ciel, embarquant ses affaires à toute vitesse, possédée à nouveau par un entrain sans précédent. « J’t’appelle plus tard ! » Plus tard, à savoir quand ! Mais avant que l’amie n’ait pu dire quoique ce soit, Bone avait déjà disparu dieu seul pouvait savoir où.

Elle avait longtemps hésité, en lisant le nom donné par son amie. Ces coordonnées, ce prénom. C’était lui, sûr et certain. Gale. Le Gale de Chester, le hasard qui ne semblait vouloir arriver qu’une fois dans sa vie. Sa première fois, ce premier baiser suspendu dans le temps, tant de souvenirs qu’elle avait balancés au vent en décidant de quitter sa ville natale. De prendre sa vie en main. Pour en arriver là où elle était : bien loin de la gloire, bien loin de ses ambitions. Là, devant la porte de cet appartement aux allures plutôt chics, elle était clouée sur place, sur le pas de la porte, à osciller entre toquer et s’enfuir en courant. Si elle s’enfuyait, elle risquait de ne jamais trouver d’autre appartement aussi idéal. Mais ça lui éviterait de le revoir lui, lui et tout leur passé en commun. Ils s’étaient plutôt quittés en bons termes, bien qu’il ait semblé surtout contrit, voire faussement joyeux quand elle lui avait annoncé que sa route s’amorçait à présent vers Chicago. Elle finit par soupirer, s’engageant vers la sortie, comme pour renoncer à cette folie, à ce retour sur le passé. Mais à peine eut-elle fait un pas, qu’il apparut à l’autre bout du couloir, visiblement tout aussi surpris qu’elle de voir son passé jaillir comme ça, avec une aisance pareille. « Hey... » C’est tout ce qu’elle trouva à dire, dans un léger sourire. Probablement qu’il ne la reconnaîtra pas, avec un peu de chance.

CHAPTER FIVE ▲ 2012 « Entrez. » Sous l’invitation presque cordiale de sa supérieure, Bone s’exécuta, sans oser dire un mot, juste en esquissant un sourire presque à l’aise. A vrai dire, elle n’était pas du tout à l’aise : les rares occasions durant lesquelles la jeune femme avait le ‘privilège’ de parler en face à face avec sa patronne, c’était pour des remises au point plutôt serrées. Crispée, stressée depuis la veille, la demoiselle appréhendait chaque geste de sa boss jusqu’à sursauter au moindre signe venant d’elle. La voyant plisser les yeux en l’inspectant, elle comprit instantanément ce qui traversait l’esprit de sa patronne, se permettant d’enfin prononcer une parole. « Oswin, madame... Je m’appelle Oswin Vance. » Et en deux ans, cette vieille peau n’avait toujours pas retenu quatre lettres. Mais elle s’abstint de toute remarque. « Ouais, c’est ça. Écoutez j’ai une offre à vous faire : j’ai une place de rédactrice à pourvoir, je suppose que ça vous intéresse, hein ? » Elle hocha la tête, décidée, prête à tout. « Parfait. Vous vous y connaissez en histoires de geeks là ? Génies bizarres, inventions révolutionnaires… » Elle allait prononcer une réponse, mais la patronne la contrecarra d’un signe. « Une nouvelle coqueluche vient de trouver son nom dans le marché. Machin, quelque chose Bennett... Je veux un article tout frais sur ce gars là, d’ici deux semaines. » Ça pour sûr, elle en était capable, ô combien elle vivait dans le même appartement que ce fameux gamin bizarre nouvelle coqueluche. Mais elle garda cette révélation pour elle, serrant les mâchoires pour se retenir. « Comprenez, pour ce travail il faut quelqu’un de motivé, prêt à tout. Vous l’êtes… ehm... ? » Elle avait oublié le prénom, encore, mais elle ne releva pas, toussotant légèrement, le malaise la prenant. Finalement elle se décida, haussant les épaules. « Oui. » La patronne sembla satisfaite par cette réponse, puisqu’elle contourna son bureau de sa démarche chaloupée pour venir présenter une main amicale à la jeune femme. Que celle-ci serra, avec une bonne conviction, s’arrachant un sourire presque à l’aise des lèvres. « Donnez-moi du croustillant. »
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