◮ Quel était votre rêve le plus fou lorsque vous étiez enfant?
Quand j’étais petit je voulais être un super-héros. Mais pas un super-héros du genre justicier comme Batman. Non, non je voulais avoir des superpouvoirs. Je me prenais pour Spider-Man parce que tout le monde disait que je ressemblais à Peter Parker et ça me plaisait vraiment. Je voulais sauver le monde, répandre la paix autour de moi et tout le bordel. Je voulais voler, sauter sur le toit des immeubles, voir à travers les murs et tout et tout. Autant dire que ce n’était qu’un rêve de gosse.

◮ Quel est LE truc que vous faisiez enfant et que vous ne pouvez plus faire maintenant?
Hum… Jouer à la console ? Non ça je le fais encore donc ça marche pas. Je pense que c’est de ne pas me lever le matin. Lorsque j’étais au Lycée, il m’arrivait de sécher les premières heures de cours afin de pouvoir dormir plus longtemps et je faisais pareil lorsque j’étais gamin. Le samedi matin je passais souvent ma matinée dans mon lit. Maintenant tout cela n’est vraiment plus possible, car si je ne me lève pas, je me retrouve au chômage et c’est carrément quelque chose d’impensable.

◮ Ça veut dire quoi être adulte exactement pour vous?
Etre adulte c’est la merde tout simplement. Etre adulte c’est avoir tout un tas de responsabilité qui font peur. Je suis adulte depuis bien trop longtemps dans ce cas-là d’ailleurs… Je m’occupe de ma petite sœur depuis des années, mais cela fait deux ans que je comprends ce que ça veut dire d’être adulte. Tous les matins je me lève pour aller servir des cafés et ramener assez d’argent pour payer le loyer. Tout les jours je me lève en priant pour qu’il n’arrive rien aux filles parce qu’être adulte c’est aussi ce préoccuper des autres.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
J’adore les lamas. Je sais c’est débile. C’est pas comme si on pouvait avoir un lama comme animal de compagnie et puis c’est pas comme si un lama pouvait sincèrement être beau ou mignon. Non c’est juste, je sais pas… Je trouve qu’ils ont de la gueule nos amis les lamas et puis ils ce gênent pas pour cracher à la tête des gens et moi je trouve ça plutôt cool. De toute façon, j’ai l’habitude de passer pour un type décalé qui fait peur aux gens, alors m’en fou, je le dis : moi j’aime les lamas.

PSEUDO: pain d'ep. AGE: 19 ans. COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : sur bazzart. QU'EN PENSES-TU ?: il est superbe, j'pensais m'inscrire avec un perso inventer, j'ai attendu un peu et j'ai bien fait puisque je suis tomber sur ce scénario de la mort qui tue ! DEDICACES: a la jolie demoiselle qui a créer le scénario : Luna-Jynn .

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<taken>dylan o'brien</taken>[color=black] ∞[/color] n. timéo fitzgerald

Vous voyez cet homme là-bas. Oui celui-ci avec sa flûte de champagne et son air assez orgueilleux. Il s'agit de Callum Ezra Fitzgerald, mon père. Aujourd'hui il se trouve au milieu d'une immense salle et s'apprête à grimper sur l'estrade son verre à la main. La fierté peut se lire dans ses yeux. Oui il était fier de parler devant tout ce beau monde. C'est un homme plutôt orgueilleux qui aime se donner en spectacle ou tout du moins qui aime voir une assistance entière boire ses paroles. Il apprécie de prouver son importance aux yeux de la société, même s'il n'a pas spécialement besoin de faire un beau discours pour cela. En effet, ma famille ; la famille Fitzgerald est une des familles pionnières de la ville et elle possède désormais le quart des biens immobiliers de la ville. Bref. Il dépose son verre de champagne sur la petite tablette et adopta un ton péremptoire. « Aujourd'hui, nous fêtons les cinquante ans de la société immobilière Fitzgerald. Cette société est née grâce à la dextérité de mon père et est devenue l'un des fleurons de notre ville avec une part de marcher qui dépassent la moitié des attentes immobilières de la ville. J'ai travaillé corps et âmes pendant des mois, des années pour que notre entreprise vous fasse découvrir le meilleur logement adapté pour vous et votre famille. Aujourd'hui, la société prend un nouvel envol à travers ma famille. Ce soir, je vous ai tous réunis, amis et proches collaborateurs, pour vous présenter celui qui, dans une vingtaine d'années, me succédera. Il s'agit de mon fils, Timéo, que Elena, mon adorable épouse, a mis au monde il y a un peu de moins de deux semaines. Mon fils, c'est mon avenir, mais aussi le vôtre. » Je n'avais que deux semaines que mon avenir était déjà tout tracé. Je dois désormais grandir, faire de brillantes études, décrocher une bourse et reprendre cette société qui appartient à la famille depuis cinquante ans désormais. Mon destin est déjà écrit par mon père et le connaissant, tous les gens présents dans cette assemblée savent déjà que je ne pourrais jamais échapper à cela. J’étais sa fierté et celle de ma mère aux yeux du monde entier, mais au final, j’ai été élevé par Grace la nounou de la maison avec ma petite soeur, née deux ans après moi, Malèa.

« Tim ? Tu sais pourquoi Papa il est jamais à la maison ? » Malèa. Petite blondinette âgée de quatre ans. Ma petite sœur. Mon petit trésor. Comme tout les soirs, maman l’as couchée dans son lit, mais dès que cette dernière à le dos tourner, elle vient me rejoindre dans ma chambre. Elle toque à la porte, passe sa petite tête par l’entrebâillement et vient rapidement ce faufiler sous ma couette. A quatre ans, elle n’aime pas dormir seule. Alors elle me rejoint et finit par s’endormir avec moi. Mais ce soir, c’est bien la première fois qu’elle me demande pourquoi papa n’est jamais là. Je ne sais pas trop quoi lui répondre. A six ans, seulement, j’ai compris. Mon père ne voulait pas s’occuper des enfants, ils trouvaient que c’était une perte de temps, tout ce qui comptait à ses yeux était sa compagnie immobilière. Et surtout, je ne correspondait pas parfaitement à l’image du fils parfait. Malgré mon jeune âge, je ne fais pas de sport et cela ne m’intéresse pas réellement. Ce que j’aime c’est les livres et les jeux vidéos. Alors que lui rêve de voir son fils régner sur la cours de l’école et bientôt sur Provincetown, je suis plutôt du genre à être le gamin qui n’as pas beaucoup d’amis et qui n’aime pas s’exprimer en public. Mais comment expliquer cela à une petite fille ? « Il travaille beaucoup c’est pour ça Maé. » lui répondis-je tendrement. Elle finit par attraper son doudou et le serre bien fort contre elle tandis que je remonte la couverture vers nous. « Moi je crois que papa, bah il nous aime pas. » Sa petite voix est plus sérieuse que jamais. Et ça fait mal. Ca fait de mal de voir que elle aussi elle a compris. Elle est trop petite pour ce rende compte de cette réalité et pourtant… Elle a compris que nous ne saurons jamais rien aux yeux de notre paternel…

On a continué à grandir comme cela. Notre père était présent uniquement pour faire des reproches et pour nous dicter notre vie. Il a voulu me formater, faire de moi son petit soldat, mais ça n’as jamais fonctionné. L’immobilier ne m’intéressais pas du tout. Je n’étais pas le garçon le plus populaire du Lycée, j’avais une bande d’amis qui ne lui revenait pas et surtout j’étais trop timide. Ma mère disait que je tenais cela d’elle, mon père ne voulait pas en entendre parler. Pour lui j’étais un trouillard et je ne ferais jamais rien de ma vie. Personnellement, je n’ai qu’une envie c’est continuer à être celui que je suis ainsi je ne deviendrais jamais le fils modèle qu’il souhaite. Juste pour le contredire. Juste parce que je le déteste. Mais également pour protéger ma petite sœur. Pour lui montrer qu’elle peut réussir, même si elle n’est pas une grande gueule et qu’elle n’écoute pas ce que notre père veut lui dicter.

« Tu sais que ça fait un peu pervers de fouiller dans les tiroirs de la commode d’une jeune femme. » « Roh princesse va ! Je fouille pas, je regarde. » Allongée sur son lit, Harlow me regarde tandis que je prends un malin plaisir à ouvrir tout les tiroirs du meuble qui ce trouve devant moi. Cette fille cela va bientôt faire dix ans que je la connais. On c’est rencontrer sur les bancs de l’école. Vous savez le garçon un peu timide rencontre une fille tout aussi timide. Au début, ils sont juste assis l’un à côté de l’autre et ne ce disent rien et puis finalement le garçon propose une bout de son gâteau à la fillette et finalement ils commencent à ce parler. Simple et efficace me direz vous puisque cela fait dix ans que ça dure. Harlow c’est un peu ma deuxième sœur. Je l’adore et je serais capable de faire n’importe quoi pour elle. Aujourd’hui âgé de vingt ans nous sommes du genre inséparable. Je ne suis pas le mec dont toutes les filles rêvent. Je suis loin d’être athlétique, je suis timide, je me cache derrière mes livres et ma console et plus particulièrement derrière mon sarcasme. Chose que peut de gens comprend réellement. Et bien entendu dès qu’une femme s’approche un peu trop de moi, c’est la panique. Mais avec Harlow tout est légèrement différent. A croire que je ne la considère pas comme une femme. Elle, elle ne m’effraye pas. Elle a autant d’importance dans ma vie que ma petite sœur. « Tu voudrais pas aller regarder ailleurs ? Je sais pas histoire de te trouver une copine et de lâcher un peu ta console de jeux. » Et voilà. Son sujet favori est sans aucun doute mon célibat. Elle trouve que ce n’est pas normal qu’à cet âge là je sois toujours célibataire et surtout que je ne cherche pas à me trouver une petite amie. Avec Malèa, elles ont pris l’habitude de ce ligué contre moi à ce sujet. Selon elles je suis tout à fait capable de trouver quelqu’un si seulement je voulais bien sortir. Sauf que voilà, je n’aime pas sortir. Contrairement à tous les jeunes de mon âge, je n’aime pas passer mon week-end en boîte de nuit à me bourrer la gueule avant de ramener une inconnue dans mon lit. Non moi ce que je fais, c’est me battre pour que ma sœur soit enfin heureuse. Cela fait seulement quelques mois que l’on a quitté le domicile familial. J’ai un peu mis mes études entre parenthèse et je bosse dans un café de la ville pour pouvoir payer le loyer. Sauf que pour le moment j’ai encore un peu de mal à joindre les deux bouts alors je ne pense qu’à cela et au fait que je pourrais peut être me trouver un deuxième boulot en aidant des gens avec leurs ordinateurs où quelque chose dans le genre étant donner que je bidouille pas mal de mon côté. Enfin vous l’aurez compris les femmes sont la dernière de mes occupations. Je me contente de la présence d’Harlow et de Malèa dans ma vie et cela me va parfaitement bien. Pourtant il y a bien une fille qui m’attire plus que de raison…

Elle s’appelle Luna-Jynn et je l’as vois tout les matins à la même heure dans mon café. Enfin ce n’est pas mon café, enfin le lieu où je travaille quoi. Elle vient toujours avant de ce rendre à son travail et prends toujours le même café et une fois par semaine elle l’accompagne d’un muffin. C’est toujours moi qui la sert parce que c’est toujours moi qui fait l’ouverture et qu’elle est l’une de nos premières clientes. Enfin voilà. C’est le genre de fille pour qui je tombe amoureux, mais qui ne savent même pas que j’existe. Je lui sers juste son café le matin, je suis le type insignifiant que l’on connaît juste assez pour savoir où il bosse et que son père est l’un des hommes les plus riche de la ville. Je suis pas le genre de garçon qui pourrait l’attirer et pourtant elle, elle m’attire réellement. Jolie petite blonde, les yeux clairs, un magnifique sourire qui illumine toujours ma matinée. Oui je vous vois déjà en train de rire. Mais cette fille elle me plaît et je suis beaucoup trop timide pour oser lui en parler ou ne serait-ce que de lui adresser la parole. Enfin c’est ce que je pensais. Jusqu’à ce jour béni. J’attendais patiemment le bus pour rentrer chez moi et elle est arrivée elle aussi. Pendant un moment je l’ai observé en silence car elle était perdue dans ses pensées, mais elle a bien finis par remarquer que je la regardais et elle m’a parlé. Ce jour-là j’ai crue défaillir. Son rire fut sans aucun doute le plus beau son que je n’ai jamais entendu. Elle c’est moquer moi, car je n’avais pas réussi à aligner deux mots et finalement j’avais mélangé mon rire au sien. Le lendemain elle m’a adressé la parole au café et ces tous les autres jours de la semaine. Au fur et à mesure on a commencé à devenir ami. J’ai collectionné les boulettes au début, je dois l’avouer et je ne cessais de lui faire subir mon sarcasme. Mais elle revenait toujours. On a commencé à ce voir régulièrement. Elle faisait battre mon cœur d’une manière étrange, mais je préférais ne pas m’en soucier. Tout ce qui m’importait c’est qu’elle fasse parti de ma vie. Aujourd’hui cela fait deux ans et plus les jours passent plus notre relation deviens ambigüe. Je n’ai plus peur de la prendre dans mes bras, de déposer un baiser sur sa joue ou même au coin de ses lèvres. Je ne sais pas du tout ou cela va nous mener, mais ça me plaît…

Aujourd’hui j’ai vingt-deux ans. Mon père ne c’était pas trop tromper quant à mon avenir, je suis un serveur rater qui bosse comme un malade pour payer son loyer et une partie des études de sa petite sœur. Je vis avec les deux femmes de ma vie : Harlow et Malèa et tout les trois on essaye de s’en sortir du mieux que l’on peut. Et puis je suis amoureux, mais ça, ça me fait peur.