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| Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. | |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 6:48 | |
| aaliyah jayden-aurore lockstonePour rester soi-même dans un monde qui s’évertue jour et nuit à vous rendre comme n’importe qui, il faut gagner la plus rude bataille qu’un humain puisse livrer ; et cette bataille n’a pas de fin... NOM(S): lockstone. PRÉNOM(S): aaliyah jayden-aurore. ÂGE: vingt deux ans. LIEU ET DATE DE NAISSANCE: née le vingt trois juin 1990 à boston dans le massachusetts . METIER: étudiante en architecture et serveuse dans un petit restaurant pour l'argent de poche. ORIENTATION SEXUELLE: hétérosexuelle. SITUATION CIVILE: célibataire. QUALITÉS: enjouée, sincère, dynamique, gentille avec ceux qu'elle aime, blagueuse, souriante, légèrement perfectionniste. DÉFAUTS: curieuse, gourmande, manipulatrice de temps à autre, emmerdeuse, impulsive et imprévisble. GROUPE: like matt. COPYRIGHT: tumblr. elle possède un chaton de quatre mois qu'elle a appelé Spooki et dont elle ne peut plus se passer ◮ elle déteste le café sous toutes ses formes mais ne dit pas non à un bon chocolat chaud, sous une couette et devant un bon film ◮ le chocolat aux noisettes est son préféré, et de très loin ◮ a déjà pensé à se faire tatouer mais n'a encore jamais sauté le pas ◮ caché dans son armoire et à l'abri des regards, elle a gardé son ours en peluche qui faisait office de doudou lorsqu'elle était plus jeune ◮ quand elle est triste ou perdue, elle le sort de l'armoire et le sert contre elle, parfois pendant plusieurs heures, pour retrouver un peu de réconfort. bien sur, personne n'est au courant ◮ elle conserve une cicatrice sur son genou droit qui date d'une dizaine d'années, à cause d'une chute à vélo ◮ sans être une sportive dans l'âme, elle aime aller se balader dans le parc parce qu'elle trouve que c'est un endroit reposant ◮ aimerait bien apprendre à dessiner ◮ même si certains pensent qu'elle a un air angélique, il ne faut pas s'y fier. elle est prête à tout, du pire comme du meilleur pour avoir ce qu'elle veut ◮ elle ne supporte pas la cigarette et ne fume pas, même si par le passé, elle a déjà testé d'autres choses, parfois bien pires ◮ la danse a toujours été sa passion. elle aurait voulu faire comme toutes ses filles qui arrivaient à en faire leur métier, mais le destin en a décidé autrement... ◮ Quel était votre rêve le plus fou lorsque vous étiez enfant? Dans un instant de pure folie, j'aurais aimé être pilote de ligne. Etre aux commandes d'un avion, oui oui. A défaut de pouvoir voler comme les oiseaux, je trouvais qu'être pilote était un bon compromis. Mis à part le fait que vous teniez la vie de plusieurs centaines de personnes entre vos mains, moi je voyais surtout le côté sans attache, comme un oiseau. Dans mes rêves les plus fous, j'imaginais que voler pouvait donner un sentiment de liberté quasiment inconnu et c'est ça qui me plaisait le plus.
◮ Quel est LE truc que vous faisiez enfant et que vous ne pouvez plus faire maintenant? J'allais me cacher sous mon lit. Sans rire, dès qu'il y a quelque chose qui n'allait pas, quand je me sentais triste ou bien que j'avais peur de quelque chose, j'attrapais mon ours en peluche et je me glissais sous le lit. Je me calais bien au fond, contre le mur en espérant que personne ne puisse me voir et ne vienne me chercher. C'était mon endroit à moi, celui où je pouvais être tranquille et où personne ne viendrait me chercher, même si ce n'était pas très confortable. Sauf que maintenant, allez vous cacher sous votre lit, vous ?! Rien que pour y rentrer, c'est dur, alors imaginez y rester pendant une heure...impossible. Du coup, j'ai du abandonner l'idée.
◮ Ça veut dire quoi être adulte exactement pour vous? Avoir des responsabilités, surement. Et ne plus pouvoir être aussi libre qu'avant. C'est vrai, après tout, quand on est enfant, on a le droit de vivre notre vie comme on le veut, toutes nos erreurs sont acceptées parce qu'il parait qu'on est pas assez grand pour les comprendre. La blague. Mais une fois adulte, les écarts sont carrément interdits. Il ne faut absolument pas faire un pas de travers sinon tout le monde semble vous en vouloir et prêt à vous traiter d'incapable. Il faut toujours tout assurer et prévoir les conséquences de ses actes. Je déteste ça, vivre au jour le jour, c'est bien plus intéressant.
◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche? J'étais passionnée de danse quand j'étais petite, ça me faisait rêver. L'année de mes cinq ans, mes parents ont voulu me faire plaisir et j'assistais pour la première fois à un cours de danse. Mon père m'avait aidé à mettre mes chaussons de danse, j'étais fière et prête à faire de mon mieux. Mais le nœud n'était pas bien fermé et au premier pas, j'ai marché sur un bout de tissu et je suis tombée. Je crois que la moitié de la salle s'est retournée et mon père a couru pour me relever. C'était ma première chute et elle était loin d'être la dernière. J'étais terrorisée parce que tout le monde nous regardait, mon père et moi, mais il m'a simplement refait le nœud correctement et il m'a dit d'essayer et d'ignorer les gens qui s'occupait de nous. Je l'ai écouté et je crois que si j'avais pu je ne me serais jamais arrêtée de danser.
« La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie : c'est la vie elle-même » C'est probablement la phrase qui me suivra partout, jusqu'à la fin.
Dernière édition par Aaliyah J.-A. Lockstone le Dim 24 Fév - 6:11, édité 6 fois |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 6:49 | |
| J’avais mal à la tête. Comme si une cinquantaine d’éléphants étaient passés sur mon crane, s’acharnant dessus plus que de raison. Et bien sur, ces bips incessants n’arrangeaient rien. J’essayais de faire abstraction de tout ça, de la douleur et de ce qui était susceptible de la rendre encore plus forte. J’arrivais à percevoir des mots parfois des bouts de phrases. Rien de cohérent étant donné que j’étais bien trop dans le cirage pour comprendre quoi que ça soit. Pourtant petit à petit, j’avais l’impression de sortir de ma léthargie comme si je me réveillais après avoir dormi une semaine. En essayant de concentrer le maximum de mon attention, je pouvais percevoir la présence des personnes qui m’entouraient. Minimum trois, parce qu’elles se parlaient entre elles et qu’elles parlaient de moi. Comme si je n’étais pas là. Je n’aimais pas ça. Ça me donnait la stupide impression de ne pas être du même monde et je détestais ça. J’essayais de bouger, n’importe quel membre de mon corps, du moment que ça pouvait bouger. Je renonçais d’avance à essayer d’ouvrir les yeux, d’instinct, je devais sentir que ce n’était tout simplement pas possible. Mes jambes me faisaient souffrir et ne me donnait pas la moindre envie de tenter un seul mouvement. Il ne me restait pas beaucoup de choix, je concentrais mes efforts sur mes bras ou plutôt sur les doigts de mes mains. Je ne pensais pas que ça allait être aussi difficile. J’aurais voulu continuer à planer, à ne pas faire attention à la douleur qui se propageait au fur et à mesure, à chacune de mes tentatives pour bouger. Mais je ne pouvais pas et je ne le voulais pas. Avec un mal fou, que je n’aurais jamais imaginé, j’avais réussi à bouger un doigt. Puis le deuxième et les autres avaient fini par suivre après d’autres efforts. Mais j’avais l’impression d’être déjà épuisée alors que je n’avais même pas fait un mouvement digne de ce nom. Il devait être si minime que personne ne l’avait remarqué. Et c’est certainement là que je me trompais. Toutes les voix s’étaient tues et j’avais réussi à percevoir du mouvement parmi les personnes présentes, même si j’étais incapable de dire si elles partaient ou se rapprochaient. Mon esprit était de moins en moins embrumé et je suppose que c’était une bonne chose. « Mademoiselle Lockstone. Vous m’entendez ? Lucy, je crois qu’elle est réveillée. » Une main était ensuite venu prendre la mienne et la serrer. Je ne reconnaissais pas cette voix, ni celle qui suivit en réponse et que je supposais être celle de la soi-disant Lucy. Une autre main était venue se poser dans mes cheveux, dans le même genre de geste qu’avait ma mère avant que je ne m’endorme. Je ne voulais pas repenser à elle, tout de suite. Pour la simple et bonne raison que j’ignorais où elle était et je détestais ça. J’avais bien compris que je n’étais pas allongée dans mon lit mais dans un de ces lits inconfortables que l’on trouve à l’hôpital. Que les bips incessants et parfois irréguliers se trouvaient être les battements de mon cœur. Et je savais aussi que si j’étais ici, ma mère devait être là quelque part avec moi. Mon père aussi sans doute, à moins qu’il ne travaille comme souvent. « S’il vous plait, mademoiselle, si vous m’entendez, essayez de bouger à nouveau votre main. » Elle avait l’air gentille et son ton quelque peu suppliant me donna assez de force pour lui offrir ce qu’elle voulait. Je ne pensais pas que c’était aussi difficile, dans les films ça n’avait pas l’air aussi compliqué. Finalement, j’avais réussi à ouvrir les yeux. J’étais entourée de machines et je me rappelais avoir du faire les yeux doux pendant cinq minutes à l’infirmière pour qu’elle me dise enfin pourquoi j’étais ici. « Vous avez eu un accident de voiture mademoiselle, un grave accident. » Son visage s’était fermé et je n’avais pas eu de mal à deviner qu’elle ne me disait pas tout. Un accident de voiture c’était une chose, mais il devait forcément y avoir un problème pour qu’elle réagisse de cette manière.
Je déposais les fleurs sur la tombe devant moi. C’était la seule chose que mes parents avaient pu avoir, un enterrement. L’infirmière avait fini par cracher le morceau. Elle était bien obligée de toute manière. Ma mémoire est revenue quelques jours après mon réveil. Je me voyais encore avec ma mère, dans la salle de bain. Elle était en train de se maquiller et moi je la regardais faire, en rêvant d’être grande pour pouvoir faire comme elle. Ce jour là, mon père avait décidé de mettre en parenthèse son boulot pour se consacrer à sa femme et à sa fille. Il était juste question de passer une bonne journée, en famille. J’avais appris que l’accident avait eu lieu à la sortie de la ville mettant en cause plusieurs autres voitures. Je n’avais pas voulu connaitre tous les détails. La seule chose qui m’importait c’était que je n’allais plus jamais revoir mes parents. Jamais. Une femme des services sociaux était venue me voir, me disant qu’ils allaient s’occuper de moi, que je ne serais jamais toute seule. Mais je savais que c’était faux. La seule famille que j’avais se composait de mes parents. Et maintenant je n’en n’avais plus. J’étais fille unique, alors en attendant ma majorité, j’allais connaitre le triste sort des orphelinats et autres familles d’accueils. Je n’étais pas réputée pour être une fille turbulente, alors selon eux certaines familles allaient bien vouloir de moi. J’aurais aimé les croire, sincèrement. Ça aurait été simple en plus. Mais malgré ça, je n’y arrivais pas une seule seconde. J’avais six ans au moment de l’accident. J’avais six ans et je ne croyais déjà plus en rien, alors pourquoi est-ce que tous les adultes que je croisais s’efforçaient de me dire que tout irait bien, que je finirais par apprendre à vivre avec la douleur que représentait l’absence de mes parents. Il disait cela, mais au final il n’en savait pas plus. Lors de mes tous premiers pas dans l’orphelinat et après avoir croisé le regard de plusieurs enfants, j’avais tout de suite compris que je ne m’adapterais jamais à cet endroit. Comme la plupart des autres enfants. J’avais serré mon ours en peluche contre moi, comme s’il avait le pouvoir de me protéger de ce qui m’attendait. Et j’aurais aimé que ce soit le cas. Qu’il puisse m’éviter tout un tas de problèmes. Mais dans ces moments là on est toujours seul et au fond, je crois que je l’ai compris trop tard.
Contrairement à ce que je pensais, je n’étais pas restée longtemps à l’orphelinat la première fois. A six ans, c’est plus facile de trouver une famille qui veut bien de vous. Il suffit de sourire et de répondre aux questions. La famille qui avait accepté de me prendre semblait normale et gentille, je n’avais pas de quoi me plaindre. Je me suis retrouvée dans une nouvelle maison et je découvrais pour la première fois ce que le mot « sœur » voulait dire. Elle avait tout de suite été gentille avec moi et pour la première fois depuis que j’étais sortie de l’hôpital, je ne me sentais plus seule. Aucun des trois membres de ma nouvelle famille ne me parlait de l’accident ni de mes parents, le sujet n’était pas abordé et ça m’allait très bien comme ça. Je ne voulais pas de pitié sous prétexte que j’étais la seule survivante. Je refusais de voir cette lueur de tristesse mélangée à de l’indignation dans les yeux de n’importe quelle personne, parce que je n’avais plus de parents. Je n’en avais pas besoin, ça avait juste le don de me remémorer des souvenirs que je voulais à tout prix oublier. Mais grâce à eux, j’avais pu retrouver une famille. Je retournais à l’école et je reprenais l’habitude suprême du petit-déjeuner devant la télévision le dimanche matin. Petit à petit, je reprenais les habitudes, je m’adaptais aux leurs et je m’intégrais. Ils me considéraient comme leur deuxième petite fille. Mais au final, je savais que j’aurais du me méfier, tout était beaucoup trop bien, beaucoup trop beau, beaucoup trop tranquille. Même après un an passé avec eux, je n’arrivais pas à me faire à l’idée que je n’avais plus rien à craindre. Pour moi, c’était impensable, il allait forcément se passer quelque chose. Je m’étais attachée à eux, sans doute trop pour mon propre bien. Mais j’aurais du le sentir ou ne serait-ce qu’imaginer que ça ne pouvait pas durer jusqu’à ce que j’atteigne au moins l’adolescence. Avec eux, j’avais fêté mon anniversaire, sept ans et ce jour là j’étais juste heureuse de ne pas être toute seule, mais d’être entourée de gens qui m’aimait et qui me le montrait. Au mois de juin, c’est le soleil qui règne, alors on pouvait profiter de la piscine et de tout ce qu’on voulait. On était deux petites filles à vouloir absolument une glace. A cet âge là, c’est bien connu, il suffisait de faire les yeux doux et de promettre de ranger sa chambre et on obtenait ce qu’on voulait. Ils nous avaient emmenés nous promener pour profiter du soleil. On avait obtenu ce qu’on voulait et ils nous avaient fait promettre de ne pas bouger en les attendant. En réalité ça ne nous dérangeait pas.On était assises sur un banc et la seule chose qu’on avait à faire c’était de rigoler en regardant les passants. On était prête à attendre autant de temps qu’il le fallait, même si nos parents nous avaient prévenu qu’ils devaient d’abord passer à la banque, parce que sans argent pas de glace. Mais quelles étaient les chances pour que ce jour là, il y ait des imbéciles qui veulent la braquer ? Surement une sur vingt milles. Et c’était tombé sur nous, ou plutôt sur eux. La seule chose qu’on avait pu entendre, c’était des cris. Les gens couraient dans tous les sens, cherchant à mettre le plus de distance entre eux et la banque. Mais ma sœur comme moi, on était incapable de dire où se trouvait nos parents. Dans la banque ou bien chez le marchand de glace ? On pouvait simplement espérer qu’un miracle se produise. Bien qu’avec ma chance très douteuse, j’avais eu du mal à y croire. Et finalement, je ne m’étais pas trompée. Ils étaient tous les deux décédés. Notre père, sur le coup à cause d’une balle perdue et notre mère à l’hôpital parce qu’elle n’avait pas survécu aux opérations chirurgicales. Je revivais la même chose qu’un an en arrière. Mais cette fois ci, ça ne touchait pas seulement moi. Bien sur, ma sœur adoptive avait des oncles et des tantes qui pouvaient la prendre en charge, mais pas moi. Aucun d’eux ne voulait s’embarrasser d’une autre orpheline. J’avais une fois de plus remballé mes affaires et mon ours en peluche avait retrouvé sa place sous mon bras. Retour à la case orphelinat. J’avais voulu avoir confiance en eux, peut-être en la vie aussi et encore une fois je m’étais brulée les ailes. Finalement, ça faisait mal d’aimer et pour ce qui arrive ensuite, je préférais m’abstenir d’avoir n’importe quel sentiment, si au moins ça pouvait me protéger du mal qu’on pouvait ressentir quand tout disparaissait.
Les rêves sont comme des îles. Alors on est tout seul quand on rêve et ça ne peut pas être autrement.
Ensuite, tout s’était enchainé. Avec une simplicité déconcertante. Avant d’atteindre ma majorité, j’avais testé trois familles d’accueils différentes mais ça n’avait jamais marché. Sans aucun doute à cause de moi, je ne pourrais jamais le nier. Mais en l’espace de deux ans, j’avais perdu mes parents et ceux que j’avais considéré comme tel. Alors je ne laissais plus personne s’approcher de moi, je restais seule dans ma bulle, me protégeant d’autres drames qui ne préviendraient pas avant de s’abattre sur moi ou sur mes pseudos-familles. En y repensant et avec le recul, j’avais du être la pire petite fille. Je n’écoutais jamais, n’obéissais jamais, je n’en faisais qu’à ma tête. Les deux premières familles avaient vite abandonné. Elles ne voulaient pas accueillir sous leurs toits une fille qui ne les respectait même pas et je ne pouvais que les comprendre. La troisième et dernière famille avait été plus conciliante. Ils avaient essayé de me comprendre, essayer de me faire parler sans pour autant m’y obliger. Ils avaient voulu m’offrir leur aide, sans rien demander en échange et moi j’avais tout simplement refusé. Je ne voulais pas m’attacher à qui que ce soit. Je ne le voulais plus. Finalement, j’étais partie de chez eux à l’âge de dix-sept ans, je m’en étais voulu de les encombrer et de ne pas faire d’efforts alors qu’ils étaient si gentils avec moi. Partir m’avait semblé être la meilleure et la seule option. Et il ne me restait qu’un an qu’un an à attendre avant que l’héritage de mes parents me soit enfin donné. Je savais qu’il n’y avait pas grand-chose, mais c’était bien la seule chose qu’il me restait d’eux alors j’y tenais. Même le notaire avec ses explications de deux heures n’avait pas réussi à m’enlever ce souvenir d’eux.
Flashback « Mademoiselle Lockstone, je suis ravi de vous rencontrer, même si j’aurais préféré que cela se passe dans d’autres circonstances ! » Je serrais sa main, un sourire crispé sur les lèvres. Je le suivais docilement jusqu’à son bureau et prenais place dans l’un de ses fauteuils. La hauteur du dossier avait eu le don de me faire peur et je savais déjà que ça allait prendre des heures. Pourtant, je voulais simplement que ça se termine. [color=steelblue]« Comme vous devez le savoir, vos parents n’ont pas fait de testament à proprement parler. Mais étant donné que vous êtes fille unique, tous leurs biens vous reviennent de droit. Nous avons eu l’occasion également d’avoir un contact avec votre dernière famille d’accueil… » A la mention de ma dernière famille d’accueil, mon cerveau avait décroché. Le comportement que j’avais adopté face à eux me revenait en mémoire et je savais que je n’avais pas adopté le bon. Mais sur le moment, c’était bien le seul que j’avais trouvé pour me protéger un minimum. « Votre comportement n’a apparemment pas fait l’unanimité. C’est étonnant que vous ne soyez pas restée plus longtemps dans la famille Baxendale, ils semblaient vous apprécier énormément. » Je n’avais pas l’intention de parler de ça avec lui. J’estimais que ça ne le regardait pas et ce qu’il pouvait penser ne m’intéressait absolument pas. Je n’avais jamais réussi à gérer mes émotions comme quelqu’un d’autre. Un jour je pouvais bien mentir et réussir à tromper tout le monde. Et le lendemain, sans prévenir, rien ne pouvait m’empêcher de pleurer jusqu’à épuisement. Mais en tant que simple notaire, il n’avait pas besoin de connaitre la raison de mon départ de chez les Baxendale. Ils étaient gentils, beaucoup trop. Alors je n’avais pas le droit de leur faire ça. Je n’avais pas le droit de leur faire du mal en rentrant chez eux avec trop d’alcool et autres substances illicites dans le sang. Ça m’était arrivé une fois et quand j’avais vu leur regard se poser sur moi, j’avais compris qu’ils ne méritaient pas ça. Pas après ce qu’ils avaient faits pour m’aider. Je ne répondais pas, ce que j’avais fais de ma vie jusqu’à maintenant ne le concernait pas. Et je n’allais certainement pas me repentir juste parce qu’il me le demandait. J’avais attrapé un stylo et signais là où il me le demandait. Je voulais simplement en finir, une bonne fois pour toute. « Voilà. A partir de maintenant, vous êtes la seule responsable de cet argent et même si ça ne me regarde pas, faites attention à vous. » En cet instant, il me rappeaite l’infirmière qui s’occupait de moi lors de l’accident de voiture. Ils ne me connaissaient pas et pourtant ils prenaient soin de moi avec une gentillesse déconcertante. Fin flashback
La vie avait continué son cours et moi j’avais du suivre avec. Je savais que je n’avais pas toujours fais les bons choix, que parfois si je l’avais voulu, ma vie aurait pu changer et moi avec. Mais je ne regrettais rien. J’avais organisé ma vie comme bon me semblait et personne n’avait eu son mot à dire. J’avais repris mes études, trouvant enfin un domaine qui me plaisait et je vivais dans mon petit appartement avec mon chaton. Finalement, je n’en demandais pas plus. Avec les années, certains pensaient surement que j’avais fini par changer, par me calmer peut-être. C’était sans doute le cas mais j’étais née chiante et je le resterais toute ma vie. Mais au fond, j’étais toujours la même, incapable de dire ce qu’elle ressent. Ce n’était simplement pas pour moi. Je voulais simplement continuer à vivre et sans pour autant oublier les épreuves que j’avais du traverser. Mais avec un peu de chance, je pouvais réussir à vivre correctement avec tous ce qui me hantait. J’y travaillais encore mais tout ça me paraissait bien dur.
Dernière édition par Aaliyah J.-A. Lockstone le Dim 24 Fév - 23:13, édité 6 fois |
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« Ézéchiel J. Wate » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 118 ๑ Ses amours : C'est compliqué, disons que j'ai des sentiments cachés pour mon amie d'enfance ๑ Son emploi : Je suis fleuriste oui je sais c'est quelque chose ou l'on verrait pus une femme mais les hommes aussi ont le droit d'aimer les fleurs x) ๑ Disponibilité pour rp : Oui si nous avons un lien au préalable
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 6:53 | |
| Bienvenue parmi nous courage pour ta fichette |
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« Invité » Invité
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:03 | |
| Bienvenue au pays imaginaire |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:06 | |
| Merci à tous les deux |
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« Scarlett R. Donaldson » Admin ∞ crochet est pourri. ๑ Tes messages : 96 ๑ Ses amours : Officiellement célibatarde, officieusement amoureuse de sa meilleure amie et développe des sentiments pour une autre demoiselle. C'est la merde quoi! ๑ Son emploi : étudiante en art au community college de Barnstable ๑ Disponibilité pour rp : Disponible, viens donc me voir petit padawan.
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:08 | |
| Tu étais tentée par quel scénario ? En tous cas, Cara est magnifique . bienvenue parmi nous . Bon courage pour ta fiche Si tu as des questions, n'hésite pas. Je te réserve la miss pour trois jours. |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:15 | |
| C'était celui de la soeur à Lullaby en plus Zara était un très beau prénom, je trouve, mais bon, je suis arrivée trop tard en tout cas, merci beaucoup |
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« Invité » Invité
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:17 | |
| Bienvenue, bon courage pour ta fiche |
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« Eleonore "Lou" Lannister » Admin ∞ crochet est pourri. ๑ Tes messages : 118 ๑ Ses amours : trop de monde que pour tous les citer ici. ๑ Son emploi : étudiante en science-po. ๑ Disponibilité pour rp : 2/2 rp de libres
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:29 | |
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« Eden G. Wright » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 66 ๑ Ses amours : erreur 404 : page introuvable. ๑ Son emploi : Journaliste qui souhaite devenir présentatrice du journal télévisé sur une grande chaîne nationale. L'espoir fait vivre, non ? ๑ Disponibilité pour rp : Libre comme l'air, demandez-moi :)
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:31 | |
| Bienvenue parmi nous, Miss Bon courage pour ta fiche |
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« E-Saul P. Carstairs » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 145 ๑ Ses amours : en couple, mais c'est vachement compliqué toutes ces histoires, d'autant qu'il n'est pas le plus chanceux à ce niveau-là. ๑ Son emploi : architecte nautique, l'appel du large se fait aussi prenant que libérateur pour lui. ๑ Disponibilité pour rp : ouvert aux demandes, 2/2 alors dépêche toi.
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 7:51 | |
| CARA, CARA bienvenuuue bonne chance pour ta fiche x) Si tu as des questions, n'hésite pas |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Jeu 21 Fév - 9:20 | |
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« Luna-Jynn K. J. Harper » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 122 ๑ Ses amours : c'est compliqué ๑ Son emploi : dresseuse animalière ๑ Disponibilité pour rp : oui.
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Sam 23 Fév - 23:16 | |
| bienvenue parmi nous. |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Dim 24 Fév - 6:49 | |
| merci Luna EDIT: désolée pour la longueur, je me suis laissée emporter |
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« C.-A. Dylan Harper » Admin ∞ crochet est pourri. ๑ Tes messages : 159 ๑ Ses amours : Mariée à Lullaby, la femme de sa vie, même si en ce moment c'est un peu compliqué. ๑ Son emploi : Sergeant de l'US Army en convalescence à cause d'une blessure à l'épaule et de stress post-traumatique ๑ Disponibilité pour rp : Disponible, si t'as le courage suffisant pour la supporter (a).
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Mer 27 Fév - 10:24 | |
| Désolé pour l'attente miss. Mais je te Dylide, bon jeu parmi nous! |
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« Aaliyah J.-A. Lockstone » membre Ҩ finding neverland ๑ Tes messages : 72 ๑ Ses amours : célibataire ๑ Son emploi : étudiante en architecture et serveuse à ses heures perdues
| Sujet: Re: Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. Mer 27 Fév - 21:47 | |
| Merci |
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| | | | Aaliyah ∞ 'cause everything you do is magic. | |
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