◮ Quel était votre rêve le plus fou lorsque vous étiez enfant?
J'en avais tellement... J'ai toujours été très rêveur, avec une imagination débordante, aidée par tout les livres que je dévorais. Mais mon rêve le plus fou, c'était certainement celui de vouloir voler. J'ai toujours voulu voler, parfois, j'aimerais être un oiseau, pouvoir m'échapper de la Terre en m'envolant, et aller où je veux, quand je veux. Mais malgré mes prières, aucune paire d'aile ne m'a jamais poussé dans le dos pour pouvoir réaliser mon rêve.

◮ Quel est LE truc que vous faisiez enfant et que vous ne pouvez plus faire maintenant?
Me faire jeter dans l'eau par mon père quand on était à la piscine ou à la mer. C'était un truc qu'on faisait tout le temps, quand j'étais tout petit. Il me prenait dans ses bras, et me jetait le plus loin possible. Ça me faisait mourir de rire, et j'adorais ça, j'avais même l'impression de voler dans les airs parfois. Malheureusement, je suis plus grand que lui maintenant, donc ce n'est plus vraiment possible.

◮ Ça veut dire quoi être adulte exactement pour vous?
Ça veut avant tout dire être responsable et indépendant. Pour moi, être adulte, c'est savoir s'occuper de soit et se prendre en main. J'ai toujours été très indépendant, et très vite mes parents ont compris que je n'avais pas besoin d'être trop encadré, parce que je suis quelqu'un de responsable et de sérieux, donc j'ai toujours été un peu "adulte", si vous voulez. Néanmoins, j'avoue que parfois l'enfance me manque, et que j'aurai aimé être peut-être un peu plus irresponsable pendant mon adolescence, m'amuser un peu plus. Mais j'imagine que ce n'est juste pas dans ma nature. Je suis trop timide pour ça de toute façon.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
Je suis super maladroit. Je me souviens qu'un jour, j'avais huit ans, je crois, on était dans le jardin entrain de jouer, avec ma soeur, quand j'ai dérapé et suis tombé la tête la première dans l'herbe. Vous me direz, rien de bien étonnant, ça arrive à tout le monde, sauf que ma chaussure était mal attachée et qu'en tombant, je l'ai envoyé valser. Je vous le donne en mille, elle a atterri en plein dans la figure de ma soeur (et elle était vraiment vraiment pas contente).
Mon auteur préféré étant F. Scott Fitzgerald, ma phrase fétiche, tirée de Tender is the night, est la suivant : “But I suppose you must touch life in order to spring from it.”

PSEUDO: special snowflake AGE: 17 ans COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : top-site QU'EN PENSES-TU ?: il est super beau, et j'adore l'idée, ça fait un moment que je bave dessus DEDICACES: A MA CLEM ON EST DES FOLLES TMTC

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<taken>liam payne</taken>[color=black] ∞[/color] timothy e. weasley

J’y crois pas. On déménage. Après plus de onze ans passés à Princetown, mes parents ont décidé de déménager à Salt Lake City, en Utah. Je ne veux pas partir. Je ne veux pas quitter Princetown. C’est tout ce que j’ai toujours connu. Je ne veux pas déménager à l’autre bout du pays. Je sais que c’est pour le travail de mon père, qu’il a besoin de financer les études de ma sœur, qui entre à l’université dans deux ans, puis les miennes, mais je ne veux pas partir. Je ne veux pas quitter le peu d’amis que j’ai ici, et que j’ai passé plus de dix ans à me faire. Ça va être horrible, je le sais.

Je le savais. Les gens ici sont tous des imbéciles. Les garçons de ma classe… ils me détestent tous. Je n’ai qu’une amie ici, elle s’appelle Donna. Elle est adorable, mais parce qu’elle est en surpoids, qu’elle porte un appareil dentaire et qu’elle est extrêmement intelligente – je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi brillant – ils la mettent de côté, se moquent d’elle constamment. Elle n’en parle jamais, mais je vois à quel point elle souffre, et ça me tue. C’est injuste. Elle ne mérite pas ça. J’aimerai tellement faire quelque chose pour elle, mais je ne sais pas quoi. Je me sens impuissant, stupide. Je déteste ça. Je déteste être faible au point que je ne peux rien faire pour la seule amie que j’ai ici.

Ça recommence. Ca faisait deux mois qu’ils me laissaient tranquille, mais ça recommence. Cette fois, Dan et toute sa bande m’ont encerclé dans une rue déserte alors que je rentrais chez moi. J’ai une énorme bleu sur le côté droit, et la lèvre du bas fendue. J’ai dit à ma mère que j’étais tombé, et m’étais coupé la lèvre. J’ai été tellement convaincant, moi qui ne saurait pas mentir pour sauver ma vie, qu’elle m’a cru sans hésitation. Mais j’ai peur qu’ils le découvrent, tous. Et qu’ils en parlent à mon lycée, et que Dan et sa bande me prennent pour une balance. Si ça arrive, ça deviendra encore pire. Je comprends pourquoi Donna ne dit rien, maintenant. Heureusement, ils ne l’ont jamais frappé, elle. S’ils faisaient ça, je briserais la promesse que je lui ai faite de ne rien dire. J’aurai probablement dû aller voir la principale il y a longtemps, mais elle m’a fait jurer de ne jamais parler à qui que ce soit, et je ne veux pas la trahir. Je devrais, pourtant.

Je crois que… je ne suis pas sûr mais je crois que je suis gay. Ça fait un moment que je me pose la question. La vérité, c’est que je n’ai jamais été intéressé par une fille. Mais il y a ce garçon… Il travaille chez le disquaire, en face de chez moi, en soirée. Il est là quand je rentre du lycée et… Je ne sais pas. A chaque fois que je le vois, mon cœur s’emballe. Aujourd’hui, nos regards se sont croisés, et il m’a souri, et j’ai rougis comme une tomate. J’avais l’impression que mon cœur allait sortir de ma cage thoracique tellement il battait fort. J’aimerai juste avoir le courage d’entrer dans cette boutique et de lui parler. Mais je sais bien que j’en suis incapable, je ne suis qu’une mauviette, après tout.

Son nom est Marc. Il a 17 ans, et travaille le soir et le samedi pour économiser à la fac. Et… Il est gay. Comment je sais tout ça ? Hier, je me suis enfin décié à pénétrer dans la boutique – j’avais une excuse, je cherchais un cadeau d’anniversaire pour ma sœur – et je l’ai abordé – assez difficilement – pour lui demander conseil.
uc