◮ Quel était votre rêve le plus fou lorsque vous étiez enfant?
Mon rêve le plus fou ? Vous allez me trouver étrange je dois sûrement être étrange mais mon rêve le plus fou était de voler. Enfant, j'aurais vraiment aimer voler, avec les oiseaux ... J'aurais aimé faire comme Peter Pan, rester jeune pour toujours. Mais quand je suis arrivée au collège tout à changé, je n'avais qu'une seule envie, grandir. Donc oui, c'était de voler, ou même avoir le pouvoir de la télékinésie, m'enfin bon, vous voyez le truc.

◮ Quel est LE truc que vous faisiez enfant et que vous ne pouvez plus faire maintenant?
Ouaw, euh ... Bon, certes, ça va cous paraître bizarre mais, quand ma mère était à l'hôpital et que j'étais trop jeune pour me rendre compte à quel point le cas de ma mère était grave, il m'arrivait de courir dans l'hôpital et faire comme si j'étais une espionne. Genre, les patients, les médecins et même les visiteurs étaient des personnes du clan ennemi qui ne devait pas me voir. Et je faisais cela dans pleins d'autres endroits publics, j'avoue que ça peut paraître étrange. Mais mine de rien, j'adorerais revivre ce moment, ce moment où j'avais l'impression que je n'avais plus de problème et n'avait qu'une seule chose en tête, m'amuser.

◮ Ça veut dire quoi être adulte exactement pour vous?
Ce que veux dire être adulte ? Et bien, être autonome, vivre seule la plupart du temps et aller travailler. Ouais, tous les enfants disent qu'ils veulent faire comme les adultes, travailler toute la journée mais franchement, je ferais tout pour retourner à l'époque où j'étais encore assise sur une chaise à écouteur, écrire et discuter, j'aimerais avoir une seconde chance, de me retrouver encore une fois enfant, de plus en profiter.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
Un jour, Jacques Ferron a écrit « L'âge n'est qu'un simulacre. Au plus profond de soi, il n'y a de vif et de vrai que son enfance et sa jeunesse. » et bien je pense, qu'il a tout a fait raison.

PSEUDO: WILD THINGS. AGE: 14 ans, mais ne vous fiez pas à mon âge juvénile COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : J'ai vu la publicité sur Bazzart QU'EN PENSES-TU ?: Il est franchement magnifique DEDICACES: moi. Nan je dec, ma dédicace sera pour les créateurs de ce forum de BG

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<taken>ashley benson</taken>[color=black] ∞[/color] athénaïs c-p gallagher

“CHAPTER ONE”
« C'est bon Athénaïs, tu peux venir. » mon père venait d'entrer dans ma chambre aux couleurs pâles, je me levais pendant qu'il me tendait la main, d'un pas hésitant, je finis par m'approcher de lui et lui saisir la main qu'il me tendait. Mon père allait m'emmener voir ma mère, qui était dans la chambre d'à côté, ma mère était gravement malade, elle était atteinte du cancer de l'estomac, et tout ça, c'est dû à l'alcool. Je me refuserais à dire que ma mère était une alcoolique, même si, certes elle l'était. Mais me le dire, ou le dire tout haut, me fait mal, je ne veux pas me dire que j'ai vécu avec une mère alcoolique. Certains pourraient penser qu'il y a des répercutions, certains diraient que, comme ma mère était alcoolique, moi aussi je le serais. Alors que justement, je me refuse à toucher à toutes ces genres de cochonneries qui pourraient me détruire, me tuer. Donc si les gens me demandent si ma mère était alcoolique, je leur dis que non, je leur dis qu'elle aimait juste s'amuser, prendre du bon temps, en quoi est-ce que ça peut faire du mal ? A personne; m'enfin bon. Mon père m'emmena donc à la chambre où ma mère se trouvait, la chambre qui se trouvait à un couloir plus loin de la même. La nuit, souvent, quand il n'y a vraiment aucun bruit, il m'arrive d'entendre les "bip bip" de la machine qui sert à évaluer son rythme cardiaque. Et j'ai beau tout faire pour ne pas l'entendre, se rythme reste, il trotte dans ma tête et je ne peux m'en détacher, je vous laisse deviner à quel point c'est horrible, d'entendre le rythme cardiaque de votre mère qui ne cesse de se mourir, essayait de vivre avec ça. Une fois devant cette porte, mon père lâcha ma main et s'éloigna de moi, j'entrais alors timidement, dans cette chambre où je pouvais sentir la mort et la maladie. Je refermais doucement la porte derrière moi et tournais la tête vers cette femme, cette femme qui a toujours été là dans ma vie, et qui maintenant est allongée sur ce lit d'hôpital, cette femme, qui est ma mère. Je partis donc m'asseoir sur le fauteuil qui longeait le bord du lit. Je la regardais, elle avait les yeux entre-ouverts, mais j'arrivais à apercevoir ses pupilles qui étaient levées vers moi. Je pris sa main et la serra. Ma mère n'a jamais vraiment été présente dans ma vie, étant plus souvent en soirée qu'au bord de mon lit à me raconter des histoires, mais d'un côté je ne lui en veux pas, je ne peux pas lui en vouloir, après tout, c'est ma mère, peut-être qu'elle a fait du mieux qu'elle pouvait, enfin, c'est ce que je me dis. Ses yeux venaient de se fermer, tandis que mon regard ne se détachait pas du tiens, sa main commençait à ne plus tenir la mienne, elle se détendait, ayant peur que ce soit la dernière fois que je la vois, j'en ai profité pour dire les quatre mots que je ne lui ai jamais dit dans ma vie « Je t'aime maman » et effectivement, c'était la dernière fois.

“CHAPTER TWO”
« On est vraiment obligé de partir papa ? » je levais les yeux vers mon père, qui était en train de faire ses valises en attendant l'appel du déménageur. Ayant trop de peur d'avoir de souvenirs de ma mère, ici, à Dublin. Ce que je comprends, car moi aussi, moi aussi j'ai des souvenirs de ma mère dans cette maison, dans cette grande maison qui est sans une présence féminine.« Oui ma chérie, va voir ta soeur et vérifie qu'elle a bien finie de faire ses valises. » - « Oui, tout de suite. » je me levais et descendais donc du grand lit de mon père, je traversais le couloir où, au mur, était accroché des photos de famille, des photos de mon père petit, de ma mère petite, de ma soeur & moi petite, les voir me fit sourire pendant une seconde, une seconde où j'ai pu oublier que ma mère n'est plus avec nous en ce moment. J'arrivais alors devant la porte de ma soeur, je toquais deux fois avant d'ouvrir la porte délicatement. Je voyais ma soeur qui était en train d'essuyer ses larmes rapidement pensant que je n'avais rien vu, j'entrais alors .« On t'a jamais apprit à attendre une réponse avant d'entrer ? » Je baissais la tête, elle a raison, elle a le droit à son intimité, mais je ne veux pas qu'elle se cache, qu'elle fasse comme si tout allait bien, comme si elle n'était pas malheureuse. « Je sais que tu ne m'aurais pas ouvert. » j'avançais vers elle, et m'assis sur son lit. Elle était assise en tailleur et tournait sa tête, en faisant en sorte que je ne vois pas ses larmes. « Tu sais, tu as le droit de pleurer, d'être malheureuse, moi aussi je l'ai été. » Je posais ma main sur son épaule et la prit dans les bras. D'un côté, je ne voulais pas partir pour Provincetown, certes, j'avais des souvenirs qui pouvaient me faire souffrir dans cette grande maison vide, mais d'un côté, je ne suis pas prête à passer le cap. Nous entendions les pas de mon père résonnant dans le couloir, ma soeur sécha vite ses larmes et je la lâchais. Mon père entra dans la chambre « Vous êtes prêtes les filles ? » je la regardais et répondis « Oui c'est bon, on peut y aller. » je me levais alors et alla dans ma chambre, je regardais ma chambre une dernière fois en prenant mon sac qui se trouvait sur le lit. Nous voilà donc partis pour Provincetown. Pourquoi Provincetown ? Tout simplement parce que ma tante ainsi que ma cousine, Dylan, se trouve là-bas, voir de la famille me fera du bien.

“CHAPTER THREE”
Assise en tailleur sur le lit aux parures de couleur bleu je fixais un point. En fait, je réfléchissais plus que je faisais autre chose. Je réfléchissais à ce qu'aurait pu être ma famille si ma mère aurait survécu à son cancer. Tout en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille droite, je descendis de mon lit. Je pris un pull qui se trouvait sur ma chaise de bureau avant de descendre dans le salon où se trouvait mon père. Il me regardait tout en souriant, mais je voyais qu'il était triste. Il avait beau tout faire pour le cacher, je le voyais. Il me fixa en faisant un grand sourire, il me prit dans ses bras tout en disant « Coucou ma chérie ! Alors, qu'est-ce que tu veux ? Pancakes ? Gaufres ? Bacon ? » je voyais dans ses yeux qu'au fond de lui il voulait crier, dire à quel point il est triste d'avoir perdue la femme qu'il aimait. Et je le comprends, car moi aussi j'ai envie de crier à quel point la vie est injuste. On pense toujours que les misères arrivent toujours aux autres mais jamais à nous même. Détrompez-vous, tout peut arriver à tout le monde. Je le regardais dans les yeux, je sentais mes yeux qui commençaient à s'humidifier. Il se mit à me regarder dans les yeux et commença à me caresser doucement la joue avant de me prendre dans ses bras. Ça y est, j'avais cédé. Je me mis à pleurer. « Je suis désolée papa ... » - « Désolée de quoi ? Tu n'as pas à être désolée » Je relevais la tête en le regardant dans les yeux avant d'essuyer doucement mes larmes. Je me sentais tellement coupable, je n'étais absolument pas coupable, mais il avait besoin d'entendre ces mots, ces mots que ma mère n'a jamais prononcé, elle aurait du s'excuser, c'est de sa faute d'un côté. « Si ... Je suis censée t'aider à surmonter ça, je ne suis pas censée craquer. » il se mit à me regarder en souriant et en me caressant la joue. « Ne t'en fais pas, ta simple présence m'aide à surmonter ça. » Ma mère était certes, décédée depuis longtemps, mon père, ma soeur et moi avions du mal à le supporter, c'était tellement dur. Mais je sais que je peux compter sur mes amis, ils savent me remonter le moral. Du fait que je sois élevée par mon père, j'ai développée un caractère assez ... fort. Je suis extrêmement chiante et indécise, je suis souvent insatisfaite et je change souvent d'avis. Je l'avoue, faut pas me chercher, sinon, ça finira mal pour vous. Je ne suis pas quelqu'un de méchant, loin de là, faut juste pas me faire chi*r.

“CHAPTER FOUR”
« Bonjour, Monsieur Gallagher ? » - « Oui, qui est-ce ? » - « Je suis médecin à l'hôpital de Provincetown, votre fille Athénaïs, a eu une commotion cérébrale. » - « J'arrive tout de suite. » je pouvais entendre le médecin étant donné que la porte ainsi que les murs de ma chambre n'étaient pas vraiment épais. D'après le médecin, j'ai du violemment me cogner la tête et de ce fait, j'ai eu une commotion cérébrale. Le pire ? Je ne me souviens absolument pas m'avoir cogné la tête violemment quelque part. Environs quelques minutes après l'appel du médecin, je vis mon père débouler en courant vers moi. La première réaction qui me vint, fut de ne pas le lâcher des yeux, entre le dernier souvenir que j'ai de lui et maintenant, il y a au moins cinq ans de différence. « Ouawh tu as la dose de cheveux blancs ! » Je lâchais un petit rire, ben ouais quoi, autant prendre ça à la rigolade ! C'est pas parce que je suis allongée sur un lit d'hôpital qu'il faut avoir l'ambiance de funérailles ! « Ma chérie ... » Il passait une de ses mains dans mes longs cheveux blonds, je n'eue même pas le temps de répondre « Tu sais quel âge tu as ? » Je n'avais qu'une envie, c'était de rire, ben évidemment que je sais quel âge j'ai ! Je veux bien être à l'hôpital, mais faut pas me prendre pour une attardée non plus ! Mais je me retint de rire, il était sérieux, donc autant être sérieuse à mon tour « Ben évidemment ! » il me regarda dans les yeux et me caressa la joue « Donc tu as ? » - « Ben dix-huit ans ! » Son visage s'assombrit. Il baissa les yeux, j'avoue que je n'ai pas compris sur le coup « Quoi ? Q'est-ce qu'il y a ? » son regard revint vers moi, il me prit la main « Tu n'as pas dix-huit ans Athénaïs, tu en as vingt-deux. » Quoi ? n'importe quoi ! Genre j'ai vieillit de quatre ans en une nuit ! Faut pas abuser ! Mon père partit chercher un miroir qui se trouvait dans ma chambre et me le donna. Je me regardais alors dedans et stupéfaction, il avait raison. Mon visage était totalement différent, je n'avais plus le visage d'un gamine mais celui d'une jeune adulte de vingt-deux ans. Mes yeux commencèrent à s'humidifier, c'est dur à encaisser.

“CHAPTER FIVE”
Ça venait de frapper à la porte, depuis mon retour de l'hôpital, je n'ai récupéré aucun souvenir, j'ai un peu de mal à me faire à mon nouveau visage ainsi qu'à ma nouvelle morphologie, mais j'essaie de m'y habituer. J'ai donc posé mon sandwich et partie ouvrir. J'habite actuellement avec mon père ainsi que ma soeur, ils ne veulent pas me laisser seule, ils ont peur que ça recommence. Mais il faut qu'ils comprennent que je ne vais pas rester avec eux toute ma vie, je veux dire, quand j'aurais un petit copain, je ne vais pas le faire dormir dans le domicile familial quand même. Enfin bon, j'ouvris donc la porte, et un beau jeune homme se trouvait devant moi, il me prit dans ses bras « Athénaïs ! Tu m'as manqué ! J'espère que tu vas mieux ! » je le serrais dans mes bras, histoire de ne pas paraître impolie, il mit ses deux mains sur mes joues « Ton père m'a appelé pour me dire que tu étais sortie de l'hôpital, je suis désolé, je n'ai pas pu venir plus tôt, j'ai eu un empêchement. » je le regardais alors et enlevais ses mains de mon visage, autant ne pas faire semblant « Je suis désolée mais ... On se connait ? » j'essayais de sourire un minimum, et je vis son visage se décomposer « Athé' ... C'est Matt, Matthew ... » je fis un signe négatif de la tête « Je suis désolée ... Je sais pas si mon père vous ... te l'a dit mais j'ai eu une perte de mémoire donc ... » Matthew aquiesca d'un simple signe de la tête « Je repasserais plus tard dans ce cas » Je fis un sourire « D'accord, au revoir ... » il se retira et je fermais la porte. La chose que je n'avais pas compris, c'est que je venais de rencontrer mon fiancé.