PETER PAN COMPLEX
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been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron)

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Aaron N. Hopkins

« Aaron N. Hopkins »
membre Ҩ finding neverland

๑ Tes messages : 574

๑ Son emploi : co-directeur d'une entreprise informatique.

๑ Disponibilité pour rp : toujours open, suffit de demander.


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MessageSujet: been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron) been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron) EmptySam 9 Mar - 10:44

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J'ai le mal du pays. C'est la seule explication possible au mal être que je ressens depuis quelques temps, alors que tout me souris plus ou moins depuis un certain temps. Pourtant l'entreprise fonctionne bien et je ne peux pas prétendre avoir un manque de mon ancienne habitation. Je n'y ai même pas eu de véritable enfance, seulement des années collèges et lycées pas trop mouvementées, dont je ne retiens pas grand chose au final, hormis mon amitié avec Raphaël. Ce même Raphaël qui est rapidement devenu mon meilleur ami, au terme d'un concours de mathématiques en primaire. Il m'a même embarqué dans son idée d'entreprise d'informatique et même si l'idée ne me faisait pas réellement envie, je l'ai suivi, rien que par ce que c'était lui qui me le proposait. Et je lui dois beaucoup aujourd'hui grâce à cela, étant donné que les affaires fonctionnent plutôt bien, je dois l'avouer. C'est pourquoi je lui dois sans doute pourquoi, tandis que j'ai l'impression de rejoindre mes parents sur la route de la grandeur de la vie d'entreprise. Et pourtant, je m'en trouve bien loin également. Il me semble tout de même être plus accessible qu'eux ne le sont, puisque jamais je n'ai rejeté un ami. Et il m'est même arrivé de côtoyer des salariés en dehors du travail, chose qui ne leur aurait jamais effleuré l'esprit j'imagine, une idée devant d'ailleurs leur paraître bien risible. Après tout, ils ont abandonné leur fils, alors à quoi bon entretenir des amitiés ? Cela n'en vaut pas la peine. Je n'ai pas l'impression de faire bien mieux pourtant, puisqu'il ne semble pas bien dur d'entretenir des amitiés lorsque l'on en a si peu. La majorité des personnes que je côtoie, je les connaissais avant d'arriver à Cape Cod. J'ai l'impression d'être rapidement devenu insociable, même si je n'ai jamais été véritablement sociable à la base. Je comptais certainement trop sur la présence de mon meilleur ami, mais il me faut me rendre à l'évidence du fait que cette garce d'Oswin l'accapare sans cesse. Et j'ai aussi peu confiance en elle qu'auparavant, ne voyant que d'un très mauvais œil la relation qu'elle entretient avec Raphaël. Je suis capable de flairer le mauvais coup qu'elle prépare à des kilomètres, il me semble qu'elle n'est capable que de cela d'ailleurs. Pourtant, je ne peux décemment pas l'écarter de mon ami sans l'atteindre lui aussi au passage ; et je ne souhaite pour rien au monde lui faire de mal. Pas plus que je ne souhaite qu'elle lui brise le cœur une nouvelle fois. J'ai l'impression d'être pris dans un étau, ne sachant pas réellement si je dois arrêter le massacre tant qu'il en est encore tout ou simplement laisser les choses se faire, faute de mieux. Aussi je laisse les choses couler en attendant, laissant plus ou moins gagner la blonde pour cette fois. Il faudrait que je la surveille un peu plus, dire de savoir ce qu'elle trame et me pencher un peu plus sur la question. Cependant, elle rend heureux Raphaël, alors je ne peux pas m'en plaindre, puisque la seule chose que je souhaite est son bonheur - à lui, pas à elle.

A défaut de passer tout mon temps avec le brun, il me faut me faire de nouvelles amitiés et trouver une autre façon de passer mon temps libre. Pas question de remonter sur mon skateboard bien sûr, pas après la chute de la dernière fois qui m'a considérablement traumatisé. Aussi m'inclus-je plus souvent dans diverses sortes de soirées, où je m'autorise alors à vivre l'enfance que je n'ai pas vécu, me défoulant sans doute plus que nécessaire. Mais cela n'est qu'en fin de journée. Le reste du temps, je m'ennuie comme un rat mort. Et après n'avoir presque pas eu d'enfance, j'ai l'impression de ne vivre aujourd'hui, plus que pour le travail. Sombre pensée qui est la mienne en ce milieu d'après-midi ensoleillée malgré la fraîcheur qu'apporte l'hiver, réduisant considérablement ma bonne humeur déjà presque absente. Le ton morne, les mains enfouies dans les poches, je laisse le vent me fouetter le visage alors que j'avance à grandes enjambées dans la rue. J'ai beau adopté un air décidé, je ne sais pas réellement où je vais, marchant plus par défaut d'avoir autre chose à faire, que par réelle nécessité. Scrutant du regard les porches des divers maisons et commerces devant lesquels je passe, j'en apprécie les sculptures raffinées. Du moins le sont-elles lorsque les façades ne sont pas refaites par un ouvrier maladroit, détruisant toute l'architecture des maisonnées. C'est ce à quoi je suis en train de pensé alors que j'entre finalement en collision avec quelqu'un, tandis que ma besace tombe au sol. Mal fermée, celle-ci laisse s'échapper divers documents que le vent se charge ensuite de disperser un peu partout, les emmenant de part et d'autre de la rue, voir même plus loin pour certains. Peu importe, ce ne sont pas des choses importantes. Simplement quelques duplicatas et autres brochures ne m'étant pas d'une grande utilité. Je ne peux toutefois m'empêché de pester alors que je me baisse pour ramasser mon sac et le refermer, grommelant sur le fait que les personnes ne font plus attention à l'endroit où elles marchent, alors que je suis certainement aussi fautif que la personne m'ayant rentrer dedans. « Et désolé du dérangement, surtout. » je lâche d'un ton acerbe à la personne face à moi tandis que je pince les lèvres. Je suis vraiment fatigué de cette malchance qui m'accapare, lorsque je quitte le milieu professionnel. Sans compter le fait que je me laisse emporter pour un rien, il se peut également que je sois une nouvelle fois en train de m'emporter trop facilement. C'est presque une certitude à vrai dire, tellement j'ai l'habitude de ce genre de situation. « Non mais franchement, vous n'êtes pas obliger de vous excuser... » la fin de ma réplique se perd, alors que je redresse le visage, tombant nez à nez avec une tête ne m'étant pas totalement inconnue. Sa peau légèrement plus bronzée que la mienne, les cheveux bruns, les yeux de chat couleur noisette ; impossible de s'y méprendre, c'est bien elle. J'en reste bouche bée alors que je laisse tomber mon sac une nouvelle fois à cause de la surprise, tandis que j'en reste bouche bée. « Lexie ? » je lui demande même si cela ne sert à rien, alors que mes pommettes se teintent soudainement de rouge. Mal à l'aise, je passe rapidement ma main dans mes cheveux alors que je me mordille doucement la lèvre inférieure, complètement gêné. « Je suis désolé, je ne t'avais pas vu. » Ce ne doit pas être la première fois que je change ainsi du tout au tout envers elle, mais pour ma défense, peut-être me serais-je montré d'office moins salaud avec elle, si je l'avais reconnue plus tôt.
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Lexie J. Holloway

« Lexie J. Holloway »
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๑ Tes messages : 51

๑ Ses amours : Célibataire

๑ Disponibilité pour rp : Disponible (1/2 rp en cours)


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MessageSujet: Re: been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron) been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron) EmptyDim 10 Mar - 4:44


been a long time coming for the working man
aaron feat lexie.




« Lexie, j'ai besoin de toi à la réserve. » « Va encaisser ce client. » « Occupe toi de la composition de monsieur. » On ne peut pas dire qu'elle soit désoeuvrée. La jeune femme se précipite sans cesse d'un coin à un autre, crée un bouquet, s'occupe de la caisse, dispose les fleurs. Elle n'a pas le temps de dire « ouf » et même si fleuriste peut sembler une activité dérisoire ou négligeable, en pratique ça ne l'est pas du tout. La boutique désemplit rarement, se forgeant peu à peu un nom dans Cape Cod. Et ça, ça ravit Lexie. Depuis une année qu'elle travaille là, jamais elle ne s'est plaint et fait étonnant, elle ne se lasse pas de son job. Elle qui a besoin de changements quotidiens se plaît dans ce qui est devenu un repère. Les clients habituels la nomment par son prénom et la tutoient, ce contact permanent avec les autres la satisfait au plus haut point. Mais ce jour-là, l'agacement a pris possession de son être. Avec les heures supplémentaires qu'elle effectue chaque jour, elle termine plus tôt et dans ses veines l'impatience bout. Elle aimerait en profiter pour nettoyer un peu son appartement, mais surtout aller acheter quelques vêtements en prévision de la prochaine soirée qui se profile. Devant elle, patientent encore une dizaine de clients. Elle va terminer en retard, encore une fois. Elle soupire et écoute les exigences de la personne qui lui fait face.
Enfin, elle a le bonheur d'ouvrir la porte vitrée et d'entendre allègrement tinter la cloche qui souligne son départ. Elle respire profondément l'air frais qui caresse son visage et désordonne sa chevelure. D'un pas léger, elle parcourt les rues moyennement fréquentées afin de se rendre à son domicile, observant la vie qui grouille autour d'elle. On s'interpelle, on rit, on se presse, on erre. Ses prunelles chocolatées tombent sur deux enfants, à quelques mètres d'elle. Ils se disputent, leurs éclats de voix se font entendre ; avant de soudainement éclater de rire en cœur et de s'étreindre brièvement. Leur lien rappelle celui de la fraternité. Malgré les disputes, jamais ce lien de sang n'est terni. Immédiatement, ses pensées dérivent vers son propre frère. Où est-il, que fait-il en ce moment même ? Est-il heureux ? Elle se mordille inconsciemment la lèvre. Plus d'une fois, ils se sont battus, insultés, promis qu'ils se détestaient. Mais une vague d'amour embaume son cœur lorsqu'elle songe à lui. Elle sera toujours présente pour lui au moindre problème et elle sait que c'est réciproque. Néanmoins, comment protéger son petit frère alors qu'elle se trouve à des centaines de kilomètres de lui ? La distance ne stoppe pas l'amour, mais il limite forcément la portée des actions. De temps en temps, elle a l'impression de faillir à son rôle. Puis elle se rappelle qu'elle a une jeunesse, elle aussi. Qu'elle a le droit de profiter, de s'amuser, de vivre. Que son frère est grand à présent et qu'il ne lui en veut pas d'avoir migré aussi loin du cocon familial. Le manque est dur à supporter tout de même, et si cette sensation est infime lorsque ses parents s'invitent dans ses pensées, le vide est plus important en ce qui le concerne. Elle hausse les épaules. On pourrait être intrigué de son comportement, à la regarder se parler à elle-même et marmonner quelques mots ou agiter faiblement ses mains. Mais, plongée dans ses pensées, elle détaille la ville sans la voir réellement. Heureusement, que les trottoirs ne sont que peu utilisés, à cette heure-ci il n'y a pas foule. Lorsque ce sera l'heure de pointe, où les travailleurs rentrent chez eux et les parents vont rechercher leurs adorables chérubins de ce délicieux endroit qu'est l'école, l'affluence sera toute autre. Et pourtant, elle est brusquement éjectée de ses réflexions lorsqu'elle entre en collision avec quelqu'un – ou plutôt que quelqu'un ait l'audace de lui rentrer dedans. Le temps qu'elle se stabilise, elle sent la colère monter en elle en une poignée de secondes dans une impulsivité dévastatrice. La personne, il s'agit d'un homme dont elle n'aperçoit que le sommet du crâne et présente une coiffure plutôt désordonnée, laisse entendre quelques grognements et jurons, sûrement à cause de tous ces papiers qui s'échappent et dont elle suit du regard l'envolée. « Et désolé du dérangement, surtout. » Cette voix, qui lui semble horriblement familière lui rappelle la virulence des mots qui lui brûlent les lèvres et elle se demande ce qui la retient d'insulter copieusement cet homme négligent. Après tout, n'aurait t-il pas dû faire attention où il allait ? S'il l'avait évitée, il n'aurait pas perdu ses feuilles à présent éparpillées un peu partout. Elle ouvre la bouche, mais soudain elle reconnaît celui qui lui fait face et une décharge parcourt son corps. Elle recule légèrement et croise les bras, un sourire amusé et ironique étirant ses lèvres. Elle reste silencieuse, laissant la surprise à Aaron de la découvrir, puisqu'il n'a manifestement pas constaté sa présence. « Non mais franchement, vous n'êtes pas obligée de vous excuser... » Elle hausse un sourcil, vraiment il a de la chance qu'elle l'apprécie sinon elle lui aurait hurlé dessus. Elle est sûrement trop colérique, vulgaire et effrontée, mais elle déteste plus que tout qu'on lui parle avec acerbité. Et s'il faut que ça soit elle qui s'exprime avec agressivité, alors soit. Faites ce que je dis, pas ce que je fais résume plus ou moins son état d'esprit. Enfin, le jeune homme se redresse et semble prendre conscience de la situation, impression confirmée par le « Lexie ? » qui lui échappe. Elle continue de sourire, égayée par ce drôle de hasard. « Qui d'autre ? » lance t-elle avec raillerie. Il faut avouer que sa réplique n'est pas la plus intelligente qui soit, alors elle peut se permettre de se moquer un peu. Elle constate le malaise qui prend possession d'Aaron et elle se met à rire, trouvant les circonstances assez cocasses. Quelles chances y avait-il pour qu'elle tombe sur lui ? Pas beaucoup, surtout qu'ils s'étaient déjà croisés chez le fleuriste où elle travaille. Même si elle ne l'avouera jamais, elle avait guetté sa présence pendant plusieurs jours après cette rencontre fortuite, espérant qu'il revienne mais tout espoir fut vain. « Je suis désolé, je ne t'avais pas vu. » Son sourire s'agrandit tandis qu'elle décroise les bras, adoptant une attitude plus amène bien que l'expression de son visage soit tout à fait joyeuse. « C'est ce que j'ai cru comprendre, mais ce n'est pas grave. Par contre, tu as dû perdre ta bonne humeur en même temps que tes papiers. D'ailleurs, tu ne les rattrapes pas ? » D'un geste vague, elle montre du doigt quelques tâches blanches qu'on aperçoit encore çà et là mais qui ne vont pas tarder à être dissimulées à leurs regards. Elle remet en place son gilet avant de planter son regard dans celui du jeune homme, s'écriant : « C'est dingue, non, qu'on se tombe encore dessus ?! » Et à en croire l'allure de Lexie, ça la réjouit assez.

@destiny.
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Aaron N. Hopkins

« Aaron N. Hopkins »
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MessageSujet: Re: been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron) been a long time coming for the working man. ◮ (lexie&aaron) EmptyDim 10 Mar - 8:45

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Depuis quelques temps déjà, je ne perçois plus le temps qui passé. Les jours se suivent et se ressemblent tous, les rencontres ne sont que des actes éphémères dont je ne retire aucun sentiment de bonheur ou une satisfaction quelconque. Ce n’est qu’une question de passer le temps, dire de me sentir un peu moins seul et surtout plus normal. Je déteste que l’on me fasse des réflexions comme quoi je passe tout mon temps au travail où que sais-je ; je suis tout bonnement incapable de regarder la vérité en face. Pourtant, au plus profond de moi, je me doute bien que quelque chose ne tourne pas rond. Ce côté désintéressé de tout ne devrait pas exister, pourtant je refuse de voir cela comme un défaut. Ce n’est pas comme-ci j’avais besoin de l’intervention d’un quelconque psychologue après tout, je vais encore bien dans ma tête, j’en suis persuadé. Il m’arrive pourtant de plus en plus souvent de rêver du travail ; surtout d’un point de vu négatif, je dois l’avouer. En effet, lorsque je me réveille le matin, couvert de sueur froide après avoir cauchemardé sur les diverses personnes que j’ai bien pût renvoyée à un moment où à un autre. C’est dans ces moments là que je ne peux me voir que comme un monstre et où le simple fait de voir mon portrait dans une glace, me dégoute purement et simplement. Bien heureusement, ce n’est pas une sensation qui dure bien longtemps et généralement, je n’y pense plus au bout d’une heure ou deux, me contentant de replonger dans mon travail sans afficher aucune émotion quelconque. D’ailleurs, mes relations sont tellement liées à mon entreprise, qu’il m’est arrivé de me faire la réflexion du fait que les seules fleurs qu’il m’arrive d’offrir à une femme, sont là pour faire bien, en plein comité d’entreprise ou au moment de faire des collaborations. La dernière fois que je suis allé chercher une composition florale, c’était dans une boutique non loin d’ici d’ailleurs. Je m’en souviens à présent alors que, arrêtant de pester à tout va, je me redresse lentement tout en dévisageant la personne avec qui je suis entré en collision. Finissant de ramasser mes quelques papiers étant encore à ma portée, je les enfouis sans les regarder dans ma besace, que je laisse posée au sol alors que je me redresse en haussant un sourcil. Ce n’est pas la première fois que le hasard nous réunit, elle et moi. A tel point que si j’étais superstitieux, je pourrais aisément considérer cela comme étant un signe quelconque du destin. Mais ne l’étant pas pour deux sous, je me contente de trouver cela bizarre, jugeant tout cela avec méfiance. Je n’en suis pas encore à croire que la jeune femme pourrait me suivre, mais presque. Cela ne me parait pourtant pas très plausible au final, mais cela n’empêche que cette idée reste échouée dans un coin de ma tête.

Finissant de me redresser, je scande son nom de manière interrogative alors que je hausse un sourcil. Déjà parce que je ne suis plus forcément certain de savoir que ce nom lui appartient réellement – comme quoi j’accorde trop peu d’importance aux relations humaines, tel ces vieux misanthropes – mais aussi parce que je ne suis pas tout à fait sûr que cela soit réellement elle. Nous ne nous sommes croisés que deux fois après tout, ce qui n’est pas suffisant pour que je me souvienne avec certitude de chacun des traits de son visage. « Qui d'autre ? » me lance-t-elle d’un ton rieur alors que son visage se fend en un sourire. C’est à mon tour de laisser un sourire apparaître sur mes lèvres, alors que je passe maladroitement ma main dans mes cheveux, essayant de me redonner une contenance. Je m’en veux assez de l’avoir ainsi agresser sans même savoir que c’était elle, me trouvant parfaitement idiot à présent. Quel crétin je fais. La brune ne semble pas m’en vouloir pourtant, ce pourquoi je la remercie grandement, même si je ne le lui dis pas. « C'est ce que j'ai cru comprendre, mais ce n'est pas grave. Par contre, tu as dû perdre ta bonne humeur en même temps que tes papiers. D'ailleurs, tu ne les rattrapes pas ? » me demande-t-elle alors en désignant d’un vague geste de la main en me désignant la rue où voltigent encore quelques papiers s’étant échappés de ma farde, j’en mettrais ma main à couper. Je ne prends pourtant pas la peine de jeter un coup d’œil dans la direction qu’elle m’indique, me contentant de garder le regard rivé sur elle alors que mon sourire s’agrandit sur mes lèvres. Haussant brièvement les épaules, je laisse échapper une légère exclamation amusée tout en gardant mes prunelles fixées sur elle. « Peu importe. Ce ne sont que de vulgaires papiers. » j’élude alors, chassant la question d’un simple revers de main alors que mon sourire ne me quitte pas. Je ne sais pas pourquoi la simple présence de la jeune femme me fait cet effet là, mais j'ai alors l'impression que l'on pourrait me conter la plus mauvaise nouvelle du monde, que cela ne m'atteindrait pas et ne m'ôterait pas mon sourire, tant que Lexie reste à côté de moi tout du moins. Nous avons beau être issus de deux milieux totalement différents, cela n'empêche pas que nous nous entendons parfaitement bien et que nous sommes sur la même longueur d'ondes. Hormis en ce qui concerne le travail je dois dire, puisque la jeune femme a beau fournir un travail acharné, cela ne l'empêche pas de se détacher de son travail, ce dont j'ai eu un aperçu lorsque je venais lui chercher une composition florale. « C'est dingue, non, qu'on se tombe encore dessus ?! » me lance-t-elle alors, adoptant de nouveau un ton enjoué tandis que son sourire s'élargit sur son visage. C'est à croire qu'elle est heureuse de me retrouver ce qui fait indéniablement ressortir mes soupçons. Sans que mon sourire ne quitte mes lèvres, j'adopte alors un air légèrement soupçonneux tout en haussant un sourcil. « En effet, pour un peu, je pourrais croire que tu me suis. » je lui lance tout à fait sérieusement avant de me rendre compte de l'absurdité de mes paroles. Je m'esclaffe alors, laissant échapper un nouveau rire pour détendre l'atmosphère. Pas qu'elle soit spécialement tendue en fait, mais mieux vaut prévenir que guérir, comme l'on dit. « Non, oublie ça. Je suis content de te revoir ! » je reprend tout en l'étraignant légèrement avant de faire de nouveau quelques pas en arrière, m'écartant de nouveau d'elle afin de pouvoir me saisir de ma serviette. Son poids n'a pas considérablement changé, malgré la perte de quelques feuilles. Comme quoi, celles-ci étaient peu importantes à tous les niveaux, lorsque l'on y regarde bien. « On se prend un verre ? C'est moi qui invite. » Plaçant la bandoulière de ma sacoche autour de mon cou, je lui adresse un nouveau sourire. Encore et toujours le même air béat qui s'affiche sur mon visage et se mêle à mes traits lorsque je suis en sa présence. Cela a quelque chose de pathétique, vraiment.
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